Opus monspeliensis

Façade méridionale de la chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié de Beaulieu (Hérault).

L'opus monspeliensis ou appareil alterné de Montpellier[1] est un appareil de construction de murs qui est principalement utilisé à l'époque romane dans la région géographique située autour de la ville de Montpellier (Hérault).

Définition

L'opus monspeliensis (également appelé opus monspelliensis ou opus monspeliensium) est un appareil alternant des assises de pierres de taille minces et hautes, posées alternativement à plat et sur champ[2],[3],[4].

Étymologie

Cet appareil tire son nom de celui de Montpellier (Monspessulus en 1119, Monspessulanus en 1160 et Monspelier en 1200[5]) car il est principalement utilisé à l'époque romane dans la région située autour de cette ville[6].

Édifices représentatifs

(Liste non exhaustive classée par périodes croissantes de réalisations).

On retrouve ce type de parement sur des édifices romans dans les départements de l'Hérault mais également du Gard :

Hérault
Gard

Galerie

Notes et références

  1. « Patrimoine culturel de Murviel-lès-Montpellier : Le village médiéval », sur Mairie de Murviel-lès-Montpellier, (consulté le ).
  2. « Église Saint-Martin d'Aujargues », sur Base Mérimée, ministère français de la Culture, .
  3. a et b « La Chapelle Notre Dame d'Aix », sur Ville de Balaruc-les-Bains (consulté le ).
  4. Jean-Claude Bessac, Remarques sur les techniques de construction de second art roman, à propos de Saint-André-de-Souvignargues (Gard), Archéologie du Midi Médiéval - Tome 13 - 1995, , p. 91-122.
  5. « Les noms de Montpellier à travers les âges : L'évidente domination du mont pierreux », sur montpellier-herault.com, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
  6. « Glossaire des métiers de la pierre : lettre O », sur pierres-info.fr, (consulté le ).
  7. « Église Saint-Étienne à Villeneuve-lès-Maguelone », sur patrimoinereligieux34.catholique.fr (consulté le ).
  8. « Église Saint-Étienne de Saussines », sur Base Mérimée, ministère français de la Culture, .
  9. Éric Crubézy, Sylvie Duchesne et Catherine Arlaud (préf. Georges Larrouy et Daniel Rougé), La mort, les morts et la ville : Saints Côme et Damien, Montpellier, Xe – XIVe siècle, Paris, éditions Errance, coll. « Archéologie aujourd'hui », , 448 p., 30 cm (ISBN 2-8777-2334-8 et 978-2-8777-2334-3, OCLC 469902079, SUDOC 110482840, présentation en ligne, lire en ligne Accès limité), p. 227 et [lire en ligne : Église Sainte-Agathe de Valergues].
  10. « Église de l'Exaltation de la Sainte-Croix », sur Base Mérimée, ministère français de la Culture, .
  11. Céline Jandot, « Castries : Église Saint-Étienne (Id. notice : N2004-LA-0167) », sur Archive.today, Gallia : Archéologie de la France, (consulté le ).
  12. « Église Saint Nazaire et Saint Celse à Saint-Nazaire-de-Pézan », sur patrimoinereligieux34.catholique.fr (consulté le ).
  13. « Église de Saint-Vincent-de-Barbeyrargues », sur Base Mérimée, .
  14. « Église Saint Laurent de Lattes », sur patrimoinereligieux34.catholique.fr (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes