Après le succès auprès du public de son précédent album, Homme autonome (2009), et la reconnaissance de la profession avec les nombreux prix reçus, Damien Robitaille compose ce nouvel ensemble de chansons à la suite d'un voyage en Amérique du Sud (et plus particulièrement en Colombie, destination de deux voyages) où il fait la rencontre de la chanteuse Carolina Navarro qui deviendra sa compagne[1]. L'album est donc fortement marqué par les rythmes latino-américains et la musique colombienne de Pacho Galán(es)[1],[2]. Pour rester dans l'ambiance latine, les chansons sont principalement enregistrées à Miami, durant deux mois, dans le studio Loneland du réalisateur français Lone Lebone (Laurent Proneur) installé en Floride[3],[2] avec la section cordes enregistrée au studio Victor de Montréal.
Habitué des jeux de mots dans les titres, c'est le troisième album d'une trilogie utilisant le mot Homme après les deux opus précédents[4].
Lone Lebone (Laurent Proneur) : basse et programmation
Tony DeVille : guitare basse
Jimmy Juré : batterie
Domingo Rodriguez et Billy Bijoux : percussions
Jean-François Ouellet : saxophone, clarinette et flûte
Jean-Nicolas Trottier : trombone
David Carbonneau : trompette et bugle
Mélanie Vaugeois, Mélanie Belair, Sofia Gentile, Ariane Lajoie, Chantal Bergeron et Heather Schnarr : violons
Ligia Paquin et Madeleine Messier : violons alto
Annie Gadbois et Carla Antoun : violoncelles
Carolina Navarro : chœurs
Accueil de la critique
L'album est relativement bien accueilli par la critique. À Montréal, La Presse tout en soulignant son « humour luxurieux et son côté bouffon [...] bourré de musiques vitaminées » note le « cabotinage » de son auteur dont le journal « ne sait trop si Damien Robitaille se moque, ni de qui ou quoi »[6]. L'humour du « chanteur charmeur » et les « paroles rigolotes qui font [s]a réputation » sont aussi mis en avant par le journal du Saguenay–Lac-Saint-JeanLe Quotidien[7], ainsi que par journal de QuébecLe Soleil pour qui « les chansons [sont] souriantes flirtant avec des teintes kitsch bien assumées et faites d'images parfois rigolotes, de jeux de mots évocateurs »[8].
Retrospectivement, Le Devoir rappelle, en 2017, le caractère de « fiesta latino » de l'album[9].
Distinctions
Gala des prix Trille Or (APCMO) en 2013[10],[11] :
Prix de l'« Interprète masculin par excellence »
Prix de l'« Artiste solo ou groupe franco-ontarien s’étant le plus illustré à l’extérieur de la province »
Prix du « Meilleur site internet »
Nomination au prix du « Meilleur album »
Nomination au prix « Meilleur arrangeur/réalisateur de disque » pour Lone Lebone
Nomination au prix « Meilleure pochette »
Nomination au prix SOCAN de l'« Auteur, compositeur ou auteur-compositeur par excellence »
Nomination au prix Radio-Canada de la chanson primée pour Au pays de la liberté