Olivier PelatOlivier Pelat Olivier Pelat prononce un discours à La Plaine Saint-Denis le pour l’anniversaire du bombardement aérien de 1944.
Olivier Pelat, né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) est un homme d'affaires spécialisé dans l'immobilier et l'hôtellerie. BiographieOrigines familialesOlivier Pelat est né le à Neuilly-sur-Seine. Il est le fils du dirigeant politique et homme d’affaires Roger-Patrice Pelat, ami du président François Mitterrand et impliqué dans un scandale politico-financier retentissant de la fin des années 1980 : l’affaire Pechiney-Triangle ; son père est inculpé début 1989 et meurt brutalement quelques jours plus tard avant d’avoir pu participer à l’enquête. CarrièreAprès une expérience chez Europe 1 puis dans l'édition de cartes de vœux musicales, Olivier Pelat investit dans l’immobilier à la fin des années 1980 avec la société immobilière et foncière Européquipements[1], qui devient un important franchisé du groupe hôtelier Accor[1]. Cette entreprise est fondée avec son frère Patrice : après que son frère lui cède ses parts en 2003, il prend seul la direction de l'entreprise[2] ; cette affaire entraînera un conflit juridique entre les deux frères, qui resteront en mauvais termes[3]. Peu après la disparation de son père en 1989, son premier investissement est effectué en 1990 en lisière de Paris, à Pantin, à une période où ce territoire était peu valorisé[1]. C'est dans ce site qu'il organise sa réception de chevalier de la Légion d'honneur[4] avant de devoir revendre le site, puis le racheter en 2006[4]. Dans un milieu patronal très ancré dans l'Ouest parisien, on lui reproche son implantation importante en Seine-Saint-Denis, un département ancré à gauche : « Nous nous sommes intéressés à ce territoire à la fin des années 80, quand personne ne voulait y aller. Les banquiers nous prenaient pour des fous de vouloir y construire des hôtels. Nous y avons cru, c'était un pari sur l'avenir. Je reste particulièrement attaché à ce département »[2]. Son père avait été un proche du président de la République François Mitterrand, cette proximité lui facilitant l'accès à la direction de France Télévisions pour organiser en 1992 Sida-Urgences, qui devient en 1994 le Sidaction[1]. Il s'implique dans divers engagements sociaux ou culturels, comme durant la pandémie de Covid-19, où ses hôtels de la porte de la Chapelle sont ouverts pour l'accueil de patients[1]. Il est président du comité de campagne pour la création de l’Institut des pathologies du développement de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Trousseau (AP-HP) et il est l’un des principaux mécènes du projet de remontage de la flèche de la basilique Saint-Denis[4]. Il aide également à financer des voyages scolaires de lycéens de Saint-Denis[5]. Sa famille ayant été proche de la famille Bettencourt, il est nommé dans les années 2010 comme tuteur judiciaire de sa marraine la milliardaire Liliane Bettencourt, ce qui le conduit à superviser les négociations ayant abouti au remboursement par Stéphane Courbit des 143 millions d'euros que la vieille dame avait investis dans son groupe en 2010[5],[2]. Sa fortune professionnelle est estimée selon le magazine Challenges à 1,6 milliard d'euros en 2024[4], le classant au 78e rang des personnes les plus riches de France[4]. Vie privéeSon frère Patrice Pelat se suicide le . Dans ses dernières volontés, Patrice Pelat avait demandé que son frère Olivier Pelat ne soit pas présent à son enterrement[3]. En 2024, son fils Bruno Pelat, âgé de 22 ans, a une liaison avec l'ancienne Miss France Iris Mittenaere qui, quelques mois plus tard, porte plainte en l'accusant de violences conjugales[6],[7]. Bruno Pelat est condamné le à un an de prison dont six mois fermes par le tribunal correctionnel de Paris[8]. DécorationsNotes et références
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