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Olivier Martinelli nait en 1967 à Marseille (Bouches-du-Rhône), au sein d'une famille d'enseignants rapatriés marqués par la guerre d'Algérie. Il envisage d'être footballeur professionnel, musicien de rock, devient professeur de mathématiques (Capes obtenu en 1992), enseigne à La Réunion, dans les Yvelines, à Beaucaire, Avignon et Nîmes, puis à partir de 2001 à Sète (où il a déjà vécu), dans le collège et lycée Paul Valéry[1]. Il s'implique dans la vie culturelle et littéraire locale : organisation de festivals (Festival de la Fonderie, mêlant rock et littérature), création d'une maison d'édition associative (Poussière Éditions) et d'une revue (Ce singe monté au ciel).
L'Algérie et l'exil de ses parents, auxquels il fait écho en contribuant parfois à la revue l'Algérianiste, figurent parmi ses principales sources d'inspiration[2]. Il est également influencé par le rock, celui de sa jeunesse comme celui d'aujourd'hui[3],[4], ainsi que par des écrivains comme Louis-Ferdinand Céline, J.D. Salinger, John Fante, Charles Bukowski ou Philippe Djian.
Son quatrième roman lui offre une reconnaissance nationale[5]. La Nuit ne dure pas est publié en 2011. Il recrée les mythologies intimes et collectives d'un groupe bordelais de rock, qui existe réellement (les Kid Bombardos[6], dans lequel évoluent les neveux de l'auteur).
Olivier Martinelli qualifie ses ouvrages d’autofiction. Il confesse la quotidienneté, voire la proximité, de son inspiration : des histoires romancées mais dont les thèmes sont proches et les personnages réels. Il s’agit de roman policier (D’or est leur silence), de roman biographique (Fanzine et La Nuit ne dure pas), ou de roman historique (Quelqu'un à tuer et L'Ombre des années sereines)[7].
Il a publié sept romans, deux novellas, un recueil de nouvelles, douze nouvelles dans douze recueils collectifs, et diverses autres nouvelles en revue.
↑« La Grande Table : Rock et Littérature avec Olivier Martinelli, Jérôme Soligny et Jean-Noël Levavasseur », France Culture, (lire en ligne, consulté le )