Olive Banks naît à Enfield Highway, Middlesex, fille unique d'Herbert Alfred Davies et de Jessie Louise Tebby. En , elle épouse Joe Banks[1] et ils s'inscrivent ensemble en 1947 à la London School of Economics pour faire des études de sociologie[2]. Olive Banks obtient son master puis soutient en 1953 une thèse de doctorat, publiée en 1955 sous le titre Parity and Prestige in English Secondary Education: a Study in Educational Sociology[2].
En 1954, elle obtient un poste de recherche à l'université de Liverpool, où elle mène des recherches sur l'histoire du féminisme britannique, qu'elle publie sous l'intitulé Feminism and Family Planning in Victorian England (1964)[2]. Elle publie également The Sociology of Education (1965).
Elle est nommée maître de conférences à l'université de Leicester en 1970 puis professeure en 1973, devenant la première femme titulaire d'une chaire dans cette université[2]. Elle prend sa retraite académique en 1982. Elle publie le Biographical Dictionary of British Feminists (1985-1990), Becoming Feminist: The Social Origins of 'First Wave' feminism (1986) et The Politics of British Feminism (1993)[2]. Elle meurt à Buxton, dans le Derbyshire, d'une crise cardiaque, en 2006.
Publications
Feminism and family planning in Victorian England, avec Joseph Ambrose Banks, Liverpool University Press, 1965, 142 p.
↑[compte rendu] Barbara Penny Kanner, « Olive Banks. Faces of Feminism: A Study of Feminism as a Social Movement. New York: St. Martin's Press. 1981 », The American Historical Review, vol. 88, no 1, , p. 83-84 (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b[compte rendu] Rosalind Delmar, « The Biographical Dictionary of British Feminists, Vol. 1, 1800-1930: Becoming a Feminist, The Social Origins of ‘First Wave’ Feminism. », Feminist Review, vol. 25, no 1, , p. 115-119 (lire en ligne, consulté le ).
↑[compte rendu] Johanna Alberti, « The Politics of British Feminism, 1918–1970 », Womens History Review, vol. 4, no 2, , p. 235-254.
↑[compte rendu] Harold L. Smith, « Olive Banks. The Politics of British Feminism, 1918-1970. Aldershot, Hants », Journal of British Studies, vol. 26, no 3, , p. 556-557 (lire en ligne, consulté le ).
June Purvis, « Olive Banks (1923–2006): An Appreciation », British Journal of Sociology of Education, vol. 29, no 4 (), p. 363-368, [lire en ligne]. Numéro spécial « Olive Banks (1923-2006) »
[nécrologie] (en) Simon Szreter, « Olive Banks », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).