OleaOlea
Plantation d'oliviers (Olea europaea)
Le terme Olea désigne un taxon, le genre Olea, c'est-à-dire un ensemble de plantes ayant des caractéristiques communes. Trois sous-genres (subg., niveaux de taxonomie) ont été créés à la suite des travaux de révision menés par le botaniste P.S. Green[1], Il aboutit à reconnaître et à regrouper 33 espèces et neuf sous-espèces parmi les nombreuses synonymies qui se sont établies en trois siècles de botanique et d'explorations du monde. Trois nouveaux taxons ont été reconnus : le sous-genre Tetrapilus, le sous-genre Paniculatae et Olea woodiana subsp. disjuncta. La nouvelle classification des taxons, dont le sous-genre Olea, s'établit comme suit [2]:
Cette classification peut sembler complexe, elle est le fruit du travail du botaniste P.S. Green, spécialiste en taxonomie, qui a travaillé en collaboration avec d'autres spécialistes dont Pablo Vargas du Jardin Botanique Royal de Madrid, notamment pour l'espèce Olea europaea. L'espèce type est Olea europaea L. (le lectotype)[1], une espèce économiquement importante mondialement. Si, d'après les critères morphologiques, les taxons se chevauchent, ils sont distincts dans leur distribution et les caractéristiques moléculaires mises en évidence par les analyses bio-chimiques[3]. Cette page a pour objet, en suivant la classification de P.S. Green, d'orienter le lecteur vers les taxons actuels du genre Olea. Description botaniqueAppareil végétatifCe genre[1] regroupe des buissons ou des arbres dont les jeunes pousses sont soit parsemées d'écailles peltées, soit glabres ou pileuses. Les feuilles sont opposées, simples, coriaces, rarement plus ou moins parcheminées, étroitement lancéolées ou elliptiques à ovales ou oblancéolées, glabres ou pileuses, avec des écailles peltées sur toutes les surfaces, denses ou éparpillées ; la nervuration est plus ou moins sombre. Les marges sont entières ou dentelées avec des domaties sur les axes de la nervure médiane et sur les nervures primaires sur les faces inférieures. Appareil reproducteurLes inflorescences sont des panicules axillaires ou terminaux et les fruits des drupes avec un mésocarpe épais et charnu et un endocarpe lignifié (noyau). TaxonomieSelon les travaux récents[4],[5],[6] et les données publiées, le genre Olea est divisé en 3 sous-genres regroupant 33 espèces et sous-espèces. Nous donnons ci-dessous les 3 sous-genres (et les sections acceptées, quand il y a lieu) :
La différenciation des taxons a été étayée sur la localisation géographique, la couleur et la forme des feuilles, les fruits frais, les noyaux, le port des arbres et des analyses faisant appel aux marqueurs génétiques pour l'établissement de relations phylogénétiques. Le taxon Oléastre (Olea europaea subsp. europaea var. sylvestris) fait l'objet d'études en cours. Il vient d'être reconnu comme une ressource génétique importante. Compléments biogéographiquesLes espèces d'Oliviers ont été reclassées par les travaux de P.S. Green (2002) du point de vue de la systématique. La récente publication de Catherine Breton et André Bervillé (2012) reprend trois sous-genres d'Olea (voir ci-dessus). ComplémentsLa principale source est la base de données du NCBI[7] et l'IPNI[8] afin de revoir les synonymes et les taxons officiels. Pour le moment, voici un classement provisoire par région géographique.
Sous-espèces de l'Olea europaeaL'Olivier (espèce Olea europaea L.) est un végétal dont l'importance économique actuelle est grande. Nous citons ici les sous-espèces ayant fait l'objet de publications récentes en France ou dans la région méditerranéenne.
VariétésL'espèce Olea europaea (Olivier cultivé) a été divisée en sous-espèces (subsp.), lesquelles ont été subdivisées en variétés botaniques (var.). Les cultivars sont une subdivision de la variété botanique : ce sont les variétés de culture. Pour les variétés d'Olea europaea, on trouve :
SourcesPour un article plus général, voir Oleaceae.
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Liens externes: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Références
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