Une officine politique est un « endroit où se trame quelque chose »[1]. Il s'agit généralement d'une organisation ou d'un rassemblement occulte et secret. Le terme est connexe à celui de cabinet noir.
L'origine du terme est inconnue. Il apparaît dès un ouvrage de 1853 qui décrit comment le cabinet ministériel d'Adolphe Thiers avait rédigé pour lui un projet de loi[4]. Pour l’historien Jean Garrigues, « Les officines ont toujours existé ; traditionnellement, elles sont liées au sommet de l’État, à la police ou aux services de renseignement et participent à la manipulation ou à l’obstruction d’un dossier ».
D'après Yves Bertrand, les officines, sous couvert de sécurité et de protection, font pour la plupart du renseignement et peuvent tuer professionnellement ou politiquement une personnalité[2]. Ces activités seraient aujourd'hui majoritairement passées dans le secteur privé[2].
↑P. L. Jacob, Histoire politique, anecdotique et populaire de Napoléon III: empereur des franca̧is et de la dynastie napoléonienne, Dufour, Mulat et Boulanger, (lire en ligne)