Noyaux armés révolutionnaires
Les Noyaux armés révolutionnaires (italien : Nuclei Armati Rivoluzionari, NAR) sont un groupe armé néo-fasciste italien actif de 1977 à 1985, pendant les années de plomb. National-révolutionnaires, les NAR ont marqué un tournant dans le contexte de la subversion noire et une rupture avec leurs pères politiques, proposant, entre autres, une alliance opérationnelle avec des groupes idéologiquement différents mais ayant en commun la lutte contre la bourgeoisie capitaliste et contre les impérialismes, soviétique aussi bien qu'américain. Au cours des huit années d'activité, les NAR ont été tenus responsables de 33 meurtres, ainsi que de la mort de 85 personnes tuées dans l'attentat de la gare de Bologne, pour lequel Valerio Fioravanti, Francesca Mambro et Luigi Ciavardini ont été condamnés. Ils furent reconnus innocents de ce dernier chef d'accusation par la justice italienne en 2000. HistoriqueCréés en octobre 1977 par Valerio Fioravanti, Cristiano Fioravanti, Franco Anselmi et Alessandro Alibrandi[1], les Noyaux armés révolutionnaires, financés par des hold-up, ont été responsables, jusqu'à leur disparition vers 1985, de 121 attentats (17 morts, 88 blessés). Plusieurs membres de cette organisations ont participé à l'attentat de la gare de Bologne. Les NAR semblaient proches de la Banda della Magliana et de Terza Posizione. Le , 53 personnes ont été accusées dans le cadre du procès des NAR, le procès de l'attentat de la gare de Bologne ne commençant qu'en 1988. Selon l'organisation suisse « Globalterrorwatch », les NAR auraient proposé en une alliance à l'extrême-gauche contre l'État italien[2]. En 2008, un ancien militant des NAR fut arrêté au Brésil[3]. MembresParmi les membres des Noyaux armés révolutionnaires, on peut citer : Le musicien Massimo Morsello était membre des NAR. Liens internesNotes et références
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