Le , le chef du parti politique danois d'extrême droite Ligne dure, Rasmus Paludan, est autorisé à brûler un Coran devant l'ambassade de Turquie à Stockholm[11]. À la suite de l'incident, le parti proteste contre la Suède devant le consulat général suédois à Istanbul[12].
Le parti est fondé avec le slogan « Nous sommes ici pour notre nation »[15],[16],[17]. Le parti précise que ses principaux objectifs sont « d'abord la moralité et la spiritualité, puis la conception d'un nouvel ordre mondial sous la direction de la Turquie et la mise en place d'un ordre juste »[1].
Fatih Erbakan déclare que le nouveau parti social remplacerait le système actuel par un nouveau régime présidentiel, et que le retour à un régime parlementaire serait préjudiciable. Le parti prend également une forte position antisioniste comme son prédécesseur[18].
Le parti est contre les droits des LGBT et déclare que les personnes LGBT sont « une perversion interdite dans toutes les religions »[19]. Un objectif principal du parti est aussi de lever une loi qui protège les femmes et les enfants contre les violences domestiques[20],[21].
Controverses
Le vice-président de l'aile jeunesse d'Istanbul, Sadık Tunç, fait des commentaires controversés lors du 97e anniversaire de l'abolition du califat en Turquie[22]: « L'ordre du califat et de la charia sera restauré »[23]. La Constitution turque[24] interdit de proposer ou d'appeler l'abandon de la laïcité, ou l'abandon de la loi qui l'empêche elle-même, tout en rendant les quatre premiers articles de la constitution intouchables et immuables[25]. Le parti prédécesseur du YRP a notamment été dissous et interdit par la Cour constitutionnelle de Turquie en en raison de leur programme islamiste sous le mémorandum militaire turc[26]. Après la controverse, Sadık Tunç supprime son tweet sur Twitter à propos du sujet[23].