North American Racing TeamNorth American Racing Team
Le North American Racing Team, ou NART, est une écurie de course automobile créée par Luigi Chinetti, importateur de Ferrari aux États-Unis, pour promouvoir la marque en Amérique du Nord (Canada, États-Unis et Mexique) à travers le succès en Grand Tourisme et en Endurance. L'écurie est créée en 1958, quand Chinetti reçoit le soutien de riches pilotes comme George Arents et Jan de Vroom. Le NART en courseLe NART court seulement sur les plus grandes courses du monde, telles les 24 heures de Daytona en Floride ou les 24 heures du Mans en France. La première course disputée est les 12 heures de Sebring en mars 1958, avec des Ferrari 250. Une monoplace Ferrari officiellement engagée par le NART[1] a scellé la victoire du Championnat du monde de Formule 1 1964 avec John Surtees car l'équipe d'usine a couru les deux dernières courses dans des voitures peintes en blanc et bleu en signe de protestation contre les autorités de course italiennes, concernant l'homologation d'une nouvelle Ferrari de compétition. L'apogée du succès de l'écurie en compétition est la dernière victoire Ferrari aux 24 Heures du Mans, en 1965 avec Jochen Rindt et Masten Gregory au volant d'une 250 LM. Les autres résultats reconnus du NART incluent une troisième place aux 24 Heures de Daytona en 1967 derrière les deux 330P4 d'usine, lors du célèbre triplé réalisé par Ferrari. Avec une Ferrari 365 GTB/4, le NART finit deuxième des 24 Heures de Daytona en 1973, derrière une Porsche 911. Le NART courut jusqu'en 1982 ; il a participé à plus de 200 courses avec plus de cent pilotes différents. Résultats en championnat du monde de Formule 1
Victoires en WSC
Autres victoires notables
NART : les voitures de routeLe NART a également eu un modèle de Ferrari auquel était rattaché son nom : la 275 GTB/4 NART Spyder de 1967 était une version convertible de la 275 GTB/4, demandée spécialement par Luigi Chinetti. Le nombre prévu de 25 voitures ne fut jamais atteint. Seulement 10 sortirent des chaînes de Maranello. Notes et références
Bibliographie
|