Nicoletta della Valle naît le . Elle a deux frères cadets[1]. Ses grands parents paternels sont originaires de la région de Naples[2].
Elle grandit à Berne. Au terme de sa scolarité, elle passe une année sabbatique en Israël dans un kibboutz. À son retour en Suisse, elle entame des études de médecine, qu'elle interrompt au bout de six mois pour suivre une formation d'institutrice, elle aussi interrompue au bout de six mois. Elle étudie ensuite le droit à l'Université de Berne, où elle obtient une licence[1].
Elle prend la direction de l'Office fédéral de la police le 1er août 2014[4]. Elle est la première femme à occuper ce poste[5], où elle remplace Jean-Luc Vez.
Elle annonce en sa démission pour la fin [6], déclarant que « les structures complexes, la mécanique et la logique de la politique » requièrent des forces qu'elle n'a plus[7]. La fin de son mandat est marqué par le piratage en d'une société informatique bernoise, Xplain, qui entraîne la publication sur le réseau caché d'informations confidentielles (notamment des centaines de procédures pénales et de procédures d'entraide internationale et des mesures de sécurité envers le personnel diplomatique et les ambassades) transmises sans chiffrement en particulier par l'Office fédéral de la police à la société afin d'évaluer des logiciels[8],[9],[10],[11],[12],[13]. L’indemnité de départ qu’elle touche à cette occasion (340 000 francs) donne lieu à une controverse[14],[15],[16], qui conduit le Parlement à débattre de la suppression de ces indemnités à la suite d’une initiative déposée au Conseil des États par Thomas Minder[17],[18].
Nicoletta della Valle est divorcée, mère d'une fille[2] et habite à Berne[1]. Elle fait du judo pendant sa scolarité[19] jusqu'à atteindre la ceinture marron[1].
↑« Nicoletta della Valle: «La lutte contre le djihadisme fait partie de mes priorités» », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Boris Busslinger, « Nicoletta della Valle: «Une femme qui dirige la police, cela reste extraordinaire» », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )