Nicolas Joseph Schreiber
Nicolas Joseph Schreiber, né le à Metz[1], mort le à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieFils de Marie Elizabeth Kelly, une messine d’origine irlandaise née à Philippeville en 1715, et de Jean Georges Schreiber (1714-1787), un soldat d’origine alsacienne né à Barr, sa carrière militaire semble toute tracée. Son père, premier sergent de la compagnie de Regenbach au régiment suisse de Salis-Samade, commandé alors par M. de Boccard, est en garnison à Metz depuis la fin de la guerre de succession d’Autriche. Tambour en 1761 à neuf ans, il apprend très tôt le métier des armes. Le , il est simple soldat dans le régiment de son père. Deux ans plus tard, il est nommé caporal. Il est promu sergent en , puis sergent-major le . Il ne commence son ascension qu’avec la Révolution. Il obtient le grade d'adjudant-major en 1792 au 2e bataillon de volontaires du Puy-de-Dôme. En 1792-1793, il sert dans l'armée du Rhin. Capitaine le , il sert dans l'armée de la Moselle en 1794. Le , il est nommé chef de bataillon, toujours dans l'armée de la Moselle. Dans l'armée de Rhin-et-Moselle, Nicolas Schreiber commande la 202e demi-brigade de bataille, avec le grade de colonel à partir du . Le de la même année, il est blessé devant Mannheim. Le , il est nommé chef de brigade de la 22e demi-brigade de ligne, dans l'armée du Nord. Entre 1797 et 1801, il sert ainsi dans l'armée d'Allemagne, l'armée d'Angleterre et l'armée d'Italie. Le , il est affecté dans la division Watrin, en réserve. Le , il se bat à Chiusella. Le , il est blessé au genou à Casteggio. De 1803 à 1805, il est affecté dans l'armée des côtes de l'Océan au Camp de Boulogne[2]. Le , il est nommé commandant d'armes à Parme. Le , il est promu général de brigade. Créé baron de l’Empire en 1813, il est confirmé sous la Restauration. Arrêté à Parme par les Autrichiens le , il est relâché le jour même par des gendarmes français. Sous la Restauration, il est nommé commandant du département des Deux-Sèvres. Il fait valoir ses droits à la retraite le , et se retire à Orléans. Nicolas Joseph Schreiber meurt à Fontainebleau le [1]. DistinctionsSources
Notes et références
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