Nicolas ChervinNicolas Chervin
Nicolas Chervin, né le à Saint-Laurent-d'Oingt (Lyonnais) et mort le à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), est un médecin français. Il est connu pour avoir voué sa vie à établir la non-contagion de la fièvre jaune[1]. BiographieFils d'agriculteur, après la mort de son père l'année de ses 21 ans, il se rend à Lyon en 1806 pour suivre des études classiques et médicales. En 1810, il réussit le concours d'entrée à l'Hôtel Dieu de Lyon et en 1812 à Paris il reçoit le titre de docteur en médecine[2]. Après avoir étudié le typhus à Mayence où il est envoyé quand la maladie se déclara en 1813, il visite les lieux où sévit la fièvre jaune, La Nouvelle-Orléans, les Antilles, la Havane, Cayenne (1824), Cadix (1828), s'exposant lui-même à tous les dangers de la contagion, revêtant même la chemise des victimes du fléau ; de retour à Paris en 1825, il adresse à la Chambre des Députés une pétition réclamant l'arrêt de la formation des établissements de soins contre la fièvre jaune. A la demande du ministre de l'Intérieur, il soutient sa thèse avec force dans des Mémoires adressés à l'Académie Royale de Médecine en 1829, Mémoires vivement combattus par Étienne Pariset, mais qui lui valent un prix de 10 000 francs décerné par l’Institut et un siège à l'Académie (1832). Il réussit enfin à faire réformer les lazarets et les quarantaines. Il meurt le 14 août 1843 à Bourbonne-les-Bains[3]. Notes et références
Publications
Sources
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