Nicolas-Jean-Baptiste RaguenetNicolas-Jean-Baptiste Raguenet
Jean-Baptiste Nicolas Raguenet, né le à Paris (Paroisse Saint-Sulpice) et mort le à Gentilly, est un peintre français. BiographieNicolas Jean Baptiste Raguenet est le fils de Jean-Baptiste Raguenet (1682-1755), comédien, marchand de brocante et de tableaux et peintre, et de Geneviève Murgues. Il naît le grande rue de Taranne dans le Faubourg-Saint-Germain à Paris et il est baptisé le lendemain, , en l'église Saint-Sulpice de Paris[1]. Maître peintre formé auprès de son père et, probablement, à l’académie de Saint-Luc – il ne fréquenta pas les cours de l’Académie royale –, il réside avec son père dans la « grande rue de Taranne », dans le faubourg Saint-Germain, puis rue Tiquetonne, au début des années 1730, puis rue de la Mortellerie, près la place de Grève à partir des années 1735-1741. À la mort de son père, en 1755, il réside désormais rue de la Licorne, paroisse Sainte-Madeleine, dans l’île de la Cité. Ses premiers tableaux datés ne sont pas antérieurs à 1750. Il expose en 1752-1753 à l'exposition annuelle de l'Académie de Saint-Luc, dont il ne deviendra pourtant jamais membre. Il consacre alors l'essentiel de son œuvre à des vues de Paris (74 des 86 tableaux et dessins qui sont actuellement connus de lui), et notamment de la Seine. Cet artiste, qui a fait de l’espace entre le quai Saint-Bernard et le port Saint-Nicolas son atelier, a été appelé « Canaletti parisien »[2]. D'une grande rigueur dans l'usage de la perspective, ses tableaux manifestent une précision quasi photographique, ce qui leur confère un certain intérêt documentaire[3]. « Le point de vue adopté est celui du flâneur, qui contemple les rues, les places, les berges et les quais de la Seine, attachant aussi bien son regard aux maisons, au ciel qu'aux promeneurs, aux marchands, aux véhicules de toutes sortes, enfin, en un mot, à l'activité ambiante[4] ». À partir des années 1760, nombre de collectionneurs parisiens, et quelques collectionneurs étrangers, dont l’Anglais Horace Walpole, acquièrent ses toiles. En 1762, la marquise de Pompadour lui commande deux vues de son château de Menars. En 1790, Nicolas Raguenet met en vente les toiles qu'il avait conservées par devers lui dans son atelier. Plusieurs de ses œuvres sont acquises par le musée Carnavalet en 1882, lorsque Jules Cousin en était le directeur, auprès de l'établissement des bains de la Samaritaine. Le musée en possède actuellement au moins vingt-six. ŒuvresOn connaît de lui :
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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