Niabla, sortie en octobre 2023, est une série télévisée ivoirienne créée par Aude Forget, Anthony Martin et Gauz, réalisée par Alex Ogou et produit par Canal+.
Synopsis
La jeune métisse, Sia est une franco-ivoirienne, qui après avoir passé des années en France, décide de revenir en Côte d’Ivoire à Abidjan dans la ville qui l’a vu naître. Son objectif, retrouver sa demi-sœur nommée Adjoua[1],[2].
Les retrouvailles sont d’une courte durée car Sia apprend que Adjoua est une « géreuse de bizi ». Adjoua disparaît sans donner de ses nouvelles. Elle laisse à Sia sa petite fille Amelan, qui souffre de la drépanocytose[3]. Sia part à la recherche de sa demi-sœur. Elle se fait aider par Yao, un policier accros à l’alcool et Félix, un jeune médecin. Sia découvre une face cachée de la ville d’Abidjan, une réalité bien sombre, le bizi. Elle se retrouve alors au cœur du Bizi, et découvre les vastes réseau de prostitution à Abidjan, les maisons closes, les maquis, la drogue[4]. Dans sa quête, elle se fait kidnapper et séquestrer dans un quartier précaire. Elle réussit à s’échapper. Elle fait face à un dangereux nigérian Papa John, chef d’un réseau trafic de drogue du pays[5],[6].
La série « Niabla » qui signifie « sœur » en langue Baoulé est tourné dans la métropole d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Le scénario est écrit par trois scénaristes, dont Aude Forget, qui est l'actrice principale et interprète Sia, Anthony Martin, et Gauz[7],[11]. C'est le réalisateur franco-ivoirien Alex Ogou qui produit la série[12]. La série est une coproduction de Canal+ International, Plan A, d'Upside TV et Cousines et dépendances, soutenu par Polar+[5].
L'avant première est projeté en salle, le 11 octobre 2023,chez Majestic à Abidjan[13],[14]. La première saison sort le 16 octobre 2023 avec 8 épisodes[15].
↑ ab et cThomas Sotinel, « « Niabla », sur Polar+ et MyCanal : une plongée hypnotisante dans les mystères d’une métropole africaine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et bThomas Sotinel, « Gauz, coauteur et interprète du polar abidjanais « Niabla » : « On comptait sur moi pour la véracité, pour “noircir” un peu le projet » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )