Naïdé Ferchiou

Naïdé Ferchiou
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
TunisieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
نايدي فرشيوVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de

Naïdé Ferchiou (arabe : نايدي فرشيو), née le à Tunis et morte le , est une historienne, épigraphiste et archéologue tunisienne spécialiste de l'architecture et des paysages de l'Afrique du Nord punique et romaine.

Biographie

En 1968, elle reçoit une DEA, avec une thèse qui porte sur les mausolées de la région de Makthar[1]. En juin 1972, elle soutient sa thèse de troisième cycle avec une recherche intitulée L'architecture romaine du Haut-Tell tunisien : recherches sur le rythme modulaire sur les thèmes décoratifs[1]. Elle termine sa formation académique en janvier 1985, avec une thèse d'État intitulée L'évolution du décor architectonique en Afrique proconsulaire des derniers temps de Carthage aux Antonins, sous la direction de Pierre Gros et avec la participation au sein du jury de certains spécialistes dans le domaine de l'histoire de l'architecture tels que Paul-Albert Février, René Ginouvès, Gilbert Charles-Picard et Friedrich Rakob[1],[2].

Elle travaille beaucoup sur le site archéologique de Makthar et sur le temple des Eaux à Zaghouan[1]. Membre de l'Institut archéologique allemand, chercheuse associée à l'Institut de recherche sur l'architecture antique (CNRS), elle est maître puis directrice de recherches à l'Institut national du patrimoine[1] et professeure chargée de cours d'architecture antique à l'université de Tunis[1],[2].

Elle a publié une centaine d'articles académiques en français, anglais et italien dans plusieurs revues spécialisées[2]. Elle est également l'auteur d'une pièce de théâtre inspirée de textes anciens, qui brosse le portait des différents protagonistes politiques de l'époque de Jules César puis cherche à comprendre leur caractère.

Elle meurt le [3],[4].

Principales publications

  • Naïdé Ferchiou, Architecture romaine de Tunisie : rythmes et proportions dans le Tell, Tunis, Institut national d'archéologie et d'art, .
  • Naïdé Ferchiou, L'évolution du décor architectonique en Afrique proconsulaire des derniers temps de Carthage aux Antonins : l'Hellénisme africain, son déclin, ses mutations et le triomphe de l'art romano-africain, Paris, Louis-Jean, .
  • Naïdé Ferchiou, Ombres carthaginoises, Paris, Éditions L'Harmattan, .
  • Hélène Bénichou-Safar, Jean Bussière, Fethi Chelbi, Paul Corbier, Naïdé Ferchiou, Jacques Gascou, Gilbert Hallier, Roland Paskoff et Pol Trousset, Antiquités africaines : tome 31, Paris, CNRS Éditions, , 356 p. (ISBN 978-2271053596).
  • Naïdé Ferchiou, Le chant des Nymphes : les aqueducs et les temples des eaux de Zaghouan à Carthage, Tunis, Nirvana, .
  • Naïdé Ferchiou, La mort de César, Tunis, Nirvana, .

Notes et références

  1. a b c d e et f « Naïdé Ferchiou », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  2. a b et c Pierre Gros, « In memoriam. Une évocation de Naïdé Ferchiou », Antiquités africaines, no 50,‎ , p. 5-11 (lire en ligne).
  3. « Disparition : Naïdé Ferchiou, une grande figure de l'archéologie tunisienne », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. « Naide Ferchiou », sur deces.matchid.io (consulté le ).

Voir aussi

Lien interne

Liens externes