Dans une ambiance rappelant Philip K. Dick, cette dystopie est un hommage de Duncan Jones (fils du chanteur David Bowie) au film Blade Runner[11],[12] de Ridley Scott : « Il y a un lien avec Blade Runner, mais j'ai quelques idées qui lui donneront son propre caractère. Le film se passe dans le Berlin du futur, qui peut ressembler à une version allemande du Los Angeles de Blade Runner, mais avec une sensibilité européenne »[11].
Selon le réalisateur, « Mute est un film qui va rester. Il est différent de tous les films de science-fiction réalisés ces temps-ci »[4],[6],[13]. Mute regroupe tout ce que Duncan Jones adore : le film noir, la science-fiction et Berlin[3],[14], une ville où il a vécu et grandi[14]. Par ailleurs, le réalisateur qualifie lui-même son film de « Casablanca de science-fiction »[2],[6].
Sans être une suite de Moon, Mute relève du même univers, que Jones appelle son Mooniverse[2],[15],[16].
Au milieu de l'année 2016, le réalisateur autorise le magazine Empire à révéler des éléments du « concept art » développé pour Mute, qui confirme l'influence de Blade Runner sur le film en gestation[2].
Le , le réalisateur annonce sur Twitter que le tournage du film commence une semaine plus tard[2],[17],[18], après 14 ans de gestation.
En 2016, il commence par ailleurs à évoquer un autre projet, celui d'un film de science-fiction qui formerait une trilogie avec Moon et Mute et dont le personnage principal serait féminin (« female lead Science Fiction »)[15],[16],[19].
Le réalisateur évoque également à plusieurs reprises l'apparition dans le film de Sam Bell, le personnage interprété par Sam Rockwell dans le film Moon[6] sous forme de caméo, apparition qui servirait d'épilogue à son personnage[21],[22].
En , lors d'une interview, Robert Sheehan évoque son rôle dans le film[23].
Selon l'interprète principal Alexander Skarsgård, le film sera diffusé en priorité sur la plateforme de streamingNetflix, mais il fera également l'objet d'une sortie limitée en salle pour pouvoir concourir aux awards[10].
Pour le producteur Stuart Fenegan, Netflix sera « The perfect home for Mute »[14].
Notes et références
↑ ab et cJustin Theroux revient sur Netflix, journal Metro Belgique, 13 octobre 2016, p. 17.