Musée SoumayaMusée Soumaya
Le musée Soumaya (Museo Soumaya) est un musée d'art situé dans un quartier ouest de la ville de Mexico (Mexique), à Polanco, lieu d'une ancienne fabrique de papier. Inauguré le mardi et ouvert au public le , il appartient à la Fundación Carlos Slim, A.C. et est consacré à la diffusion de la collection de la fondation, ainsi qu'à d'autres collections d'art internationales. Son nom est celui de l’épouse de Carlos Slim, morte en 1999[1]. Il est ouvert tous les jours et son entrée est gratuite. ConstructionUn premier musée Soumaya est ouvert en 1994 situé place Loreto, il est toujours un lieu d'exposition. Le nouveau musée place Carso, vaste de 6 000 m2, s'élève sur six étages. Il représente un investissement de plus de 568 millions d'euros — environ 800 millions de dollars américains. Il est l’œuvre de l’architecte mexicain Fernando Romero (es), un gendre de Carlos Slim. Il est intégré dans un ensemble commercial et de bureaux, avec boutiques, bibliothèque, salle de spectacle de 1 500 places, un hôtel cinq étoiles et une tour en copropriété. « Le musée en lui-même est inspiré des œuvres de Rodin. La zone d’exposition, de 6 000 m2, est répartie sur six étages. La façade, couverte par 17 000 hexagones, reflète la lumière du soleil[2]. » CollectionLa collection du musée est variée, avec plus de 64 000 pièces d'art latino-américain[3]. Elle est composée d'œuvres européennes et américaines du XVe au XXe siècle, des écoles italiennes, françaises, allemandes et espagnoles (XVe au XVIIIe siècle), d'art de la Nouvelle-Espagne, d'œuvres impressionnistes et d'art mexicain du XXe siècle comme le travail des peintres mexicains David Alfaro Siqueiros ou Diego Rivera. Le musée expose également des œuvres de Salvador Dalí et de Pablo Picasso[4]. La collection comporte aussi un ensemble de sculptures d'Auguste Rodin, comme la Jeune Mère, la Jeune mère dans la grotte, La Prière, Les Métamorphoses d'Ovide, Psyché regardant l'amour et La Succube, ainsi que de Camille Claudel, comme La Petite Châtelaine, L'Homme à genoux, le Buste d'Auguste Rodin et La Vague. Mais cette collection manque aussi de cohérence pour certains. Interrogée par Le Monde en 2011, la critique d'art mexicaine, Raquel Tibol (es) estime que « la collection de Slim est très hétéroclite et manque de fil conducteur », tandis que l'historien espagnol Alejandro Massó (ca) évoque « le musée d'un collectionneur qui reflète ses goûts et les opportunités lors des ventes aux enchères[5] ».
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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