Le musée du Bernard-Boesch est un musée situé au Pouliguen, en France, mais dont la gestion dépend de la municipalité de La Baule-Escoublac. Il résulte du leg de Bernard Boesch à la ville de La Baule, à sa mort, en 2005.
Historique
Deux grandes expositions rétrospectives de l’œuvre de Bernard Boesch sont organisées à la chapelle Sainte-Anne de La Baule-Escoublac en 1994[2] puis en 2000[3]. C'est au cours de cette dernière exposition que Bernard Boesch émet son intention de léguer à sa mort son œuvre et ses biens à la ville de La Baule-Escoublac, dans le but de créer un musée et une résidence d'artistes portant son nom[4].
Bernard Boesch meurt le à La Baule-Escoublac[4].
Par sa délibération du , le conseil municipal accepte le leg de l'artiste[5].
Outre des biens meubles et immeubles incluant la villa « les Tamarins » acquise en 1947[4], le leg comprend environ 1 400 peintures, la ville de La Baule recevant pour mission « de promouvoir l’art et les artistes[1],[6] ».
Bâtiments
Le musée est situé au Pouliguen, au 35, rue François-Bougoüin, mais la gestion en revient à la commune de La Baule-Escoublac[7]. Il s’agit d’un édifice de style breton, situé face à la mer, sur la baie du Pouliguen[8].
Le musée Bernard-Boesch a ouvert ses portes le [9]. La maison Les Tamarins a été fortement rénovée durant dix-huit mois afin de créer les espaces d’exposition et d'aménager une résidence d'artistes[9].
Les travaux d’aménagement sont dus au cabinet d'architecture Poilane[10] et sont financés par le leg des époux Boesch, une contribution de la Fondation du patrimoine, ainsi que par le conseil général de la Loire-Atlantique et la communauté de communes Cap Atlantique[5].
De l’autre côté de la rue François-Bougoüin, un second bâtiment accueille un atelier d’artiste en résidence, dont la première locataire fut Eugénie Paultre, peintre, poétesse et professeure de philosophie[8].
Collections
Le leg de Bernard Boesch recèle près de 1 400 de ses tableaux aux techniques diverses, allant de la peinture à l’huile aux aquarelles et passant par le dessin[11].
Sa peinture est ainsi généralement divisée en trois temps ; la période d'inspiration fauve, la période géométrique et la période minimaliste[11].
Sa grande production et la longévité de son œuvre, soixante-quinze ans de peinture, le positionne entre l’art moderne et l’art contemporain[11].
Œuvres de Bernard Boesch conservées au musée.
L'actrice à la toilette, gouache aquarellée sur papier, 50 × 65 cm, 1941-1945.
Odalisque sur la baie du Scall II (Le Pouliguen), huile sur isorel, 32 × 46 cm, circa 1950.
Village onirique, aquarelle sur papier, 50 × 65 cm, 1974.
2019 : exposition Jacques Duthoo & Tzuri Gueta ( - ) : présentation de trente-trois œuvres de Jacques Duthoo au côté du créateur et designer contemporain Tzuri Gueta. Proche ami de Bernard Boesch, une sélection des œuvres de ce dernier est associée à celles de Jacques Duthoo[17]
2019 : l’Atelier d’artiste expose le travail réalisé sur place, depuis le 9 septembre, par Timothy Archer[18], artiste en résidence jusqu’au 29 novembre, une peinture anticonformiste et symbolique
2021 : Bretagne, terre d'artistes (-), présentant en particulier l'esquisse sur bois pour le Pardon de Sainte-Anne-la-Palud, 1858 d’Eugène Boudin[19] ;
2022 : première exposition muséale en France d’Akira Tanaka[20] ( - ).
2023 : exposition Jean Sala, 1819-1918, couleurs d'une époque ( - )[21],[22].
2024 : rétrospective OtGo, Entre tradition et modernité, du au [12].
Annexes
Bibliographie
Les Amis de Bernard Boesch et Ville de La Baule-Escoublac (préf. Yves Métaireau), Musée Boesch : peintures, Guérande, La Nouvelle imprimerie, 56 p. (ISBN2-914827-00-8)
↑Musée Bernard-Boesch, mairie de La Baule-Escoublac et Mélanie Grasset (texte) (préf. Franck Louvrier), Jean Sala, 1819-1918, couleurs d'une époque, La Baule-Escoublac, .