Mouvement populaire de libération (Djibouti)Le Mouvement populaire de libération (MPL) est un mouvement politique du territoire français des Afars et des Issas, qui revendique l'indépendance de la colonie, puis de la république de Djibouti. CaractéristiquesSelon André Laudouze, c'est un parti marxiste-léniniste animé par de jeunes Afars[1]. Pour Philippe Leymarie, c'est un parti « maoïste […] recrutant exclusivement parmi la jeunesse afar »[2]. HistoireLe MPL est créé fin 1975, en opposition à l'UNI d'Ali Aref Bourhan. Son président est alors Mohamed Kamil Mohamed. Il participe au «Front patriotique uni» des partis djiboutiens créé au Ghana fin [3]. Le MPL obtient cinq représentants dans l'Assemblée élue le en vue de l'indépendance. Mais le parti est interdit peu après, le , accusé d'avoir commandité des attentats dont celui contre le Palmier en Zinc le . Ahmed Dini, premier ministre, quitte alors le gouvernement. Selon Ahmed Dini, le MPL avait appelé ses membres à quitter la nouvelle armée djiboutienne [4]. En tout cas, une soixantaine de sous-officiers la quittent en . Le MPL fusionne avec l'Union nationale pour l’indépendance (UNI) pour former le Front démocratique de libération de Djibouti (FDLD)[5], lors d'une réunion à Addis-Abeba en . Ce regroupement disparaît vers 1982, ses dirigeants retournent alors à Djibouti. Notes et références
Bibliographie
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