Mouvement antinucléaire au JaponLongtemps un des leaders mondiaux du nucléaire civil, le Japon connait depuis 2011 un fort mouvement antinucléaire notamment en raison de l'accident nucléaire de Fukushima. HistoireLe mouvement antinucléaire militaire japonais est né en août 1945, à la suite des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Pour les antinucléaires, ces bombardements, qui ont surtout tué des civils, ont été inutiles et sont des crimes de guerre. Les survivants des explosions, les hibakusha, sont devenus le symbole d'une lutte contre la guerre et les armes atomiques à travers le monde. Né dans les années 1970, le mouvement contre l’industrie nucléaire civile au Japon a connu des développements après l'accident nucléaire de Tchernobyl en 1986 puis avec le développement de l’industrie nucléaire dans le pays, notamment celle de Rokkasho, en 2006[1]. Campagnes et communicationDepuis , campagnes d’actions, manifestations publiques, sites web, partis politiques et groupes d’action se sont considérablement développés, comme notamment par exemple le groupe militant Frying Dutchman[3]. Évolution de l'opinion publiqueLa part de la population japonaise favorable à l'énergie nucléaire chute de 36,9 % en septembre 2010 à 16,7 % en septembre 2011. Après un minimum atteint en 2017 à 11,8 %, elle remonte et se situe autour de 17 % en 2020 ; la même année, 50 % de la population reconnaît le nucléaire comme utile à un approvisionnement stable en énergie[4]. Personnalités du mouvement antinucléaire au JaponNotes et références
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