Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Ces îles sont revendiquées depuis la fin des années 1960 par la république de Chine (Taïwan) qui les rattache à la ville de Toucheng dans le comté de Yilan, comme par la république populaire de Chine qui les rattache à la province de Taïwan. Un moment mis entre parenthèses entre 1978 et 1996 à la suite de la signature d'un accord diplomatique sino-japonais, le conflit est relancé lorsque des nationalistes japonais, Nihon Seinensha (Fédération de la jeunesse japonaise?), un mouvement rattaché au principal groupe Yakuza, Sumiyoshi-kai (?), construisent un phare sur l'ilot nord des Senkaku[2],[3].
Actions
En 2004, des activistes chinois du mouvement débarquent sur les îles et sont arrêtés ; deux jours plus tard, le premier ministre japonais Jun'ichirō Koizumi demande leur renvoi en Chine.
En , le Japon dénonce la tentative de débarquement de militants nationalistes chinois du mouvement Baodiao.
Le , un bateau de pêche taïwanais affecté par les activistes du mouvement et un bateau de la garde côtière du Japon entrent en collision. Le ministère des Affaires étrangères taïwanais rappelle à Taipei son représentant à Tokyo, et demande des excuses et une compensation de la part du Japon. Quelques jours plus tard, un bateau de nationalistes escorté par neuf patrouilleurs militaires taïwanais vient tourner autour d'Uotsuri-jima, avant de retourner à Taïwan ; le Japon appelle alors à « gérer cette question calmement ».
Le , 81 chalutiers taïwanais accompagnés d'une dizaine de patrouilleurs des garde-côtes taïwanais se trouvaient au large des îles Senkaku/Diaoyutai, défendant la souveraineté de la république de Chine (Taïwan) sur ces îles ainsi les droits de pêche de Taiwan dans la zone [4]. Les banderoles du mouvement Baodiao sont déployées sur les chalutiers. S'ensuivit un accrochage avec les garde-côtes japonais, qui ont fait usage de canons à eau [5],[6]. Le président de la république de Chine (Taïwan)Ma Ying-jeou a apporté un soutien sans réserve à cette action, ont indiqué ses services dans un communiqué[7].