Moussa Hilal (en arabe : موسى هلال), né en 1961[1], est considéré comme un des principaux dirigeants des milices djandjawidssoudanaises accusées de violences au cours de la guerre civile au Darfour, ce que ce dernier nie[2]. Il est une des principales figures de la tribu arabe des Rizeigat Abbala (éleveurs de chameaux) du nord du Darfour, et il appartient plus particulièrement aux Mahamid Um Jallul[3].
Il est nommé en , conseiller du ministre des Affaires fédérales soudanais. Cette nomination a été critiquée par l'association Human Rights Watch, l'association le décrivant comme le symbole des atrocités commises par les Janjawids au Darfour[4].
Le , le président du Tchad Idriss Déby épouse Amani Moussa Hilal, une de ses filles[5].
↑ a et b(en) Small Arms Survey, « Border Intelligence Brigade (Al Istikhbarat al Hudud) (AKA Border Guards) », Sudan Human Security Baseline Assessment (HSBA), (lire en ligne, consulté le ).