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Le récit est à la première personne et le narrateur, Jo Barnais, use d'une langue argotique qui fait parfois penser à Albert Simonin[4] avec toutefois un lexique spécifique au milieu du music-hall et du théâtre[5], que l'auteur connaît bien et évoque avec humour[6].
Résumé
Le ténor Camille Manola est abattu sur scène, en pleine représentation de l'opérette dont il est la vedette. Témoin du meurtre, comme tous les spectateurs, Jo Barnais est entraîné dans l'enquête par l'inspecteur Lambert, qui veut profiter de sa connaissance de ce milieu artistique. Elle sera effectivement très utile, car d'autres ténors sont tour à tour exécutés de diverses manières.
Personnages
Joseph Beauharnais, dit Jo Barnais, dit Jo le Baryton : artiste de music-hall.
Inspecteur Lambert : enquêteur à la Brigade Criminelle de la P. J.
Inspecteur Chadal : bras droit de Lambert.
Henri Bourgade : chef des chœurs au Châtelet.
Camille Manola : ténor au Châtelet.
Antoine Manola : frère de Camille.
Margellin : secrétaire de Camille Manola.
Evelyne Verjois : maîtresse d'Antoine Manola.
Pedro Gominez : artiste de music-hall.
Rudolph Francis : ténor à la Gaîté-lyrique.
Jacques Dossegor : ténor au Théâtre Mogador.
Henri Martinière : ténor à la Porte-Saint-Martin.
Tonin Godard : secrétaire d'un syndicat d'artistes.
↑« Georgius (1897-1970) écrivit pour la Série Noire plusieurs romans - dont le plus célèbre est sans doute Mort aux Ténors, sous le pseudonyme de Jo Barnais - ce qui, à l’en croire, voulait tout simplement dire "Jobard-né". » : Jean Bourdier, Histoire du roman policier, De Fallois, 1996, page 223.
↑« Il fait penser à un disciple d'Albert Simonin, mais dans un style plus relâché et sur un ton nettement humoristique. » : Jean-Paul Schweighaeuser, Le Roman noir français, Presses Universitaires de France, 1984, page 104.
↑« Ce roman vaut surtout par sa description du monde de la scène et, surtout, des coulisses. » : Jean-Paul Schweighaeuser, Le Roman noir français, Presses Universitaires de France, 1984, page 105.
↑« Mort aux ténors est une satire des milieux du théâtre parisien, avec de jolis coups de griffe pour l'opérette à la sauce Mariano. » : Nicolas d'Estienne d'Orves, Dictionnaire amoureux du mauvais goût, Plon, 2023