Moritz Carl Georg Wiggers (né le à Rostock et mort le dans la même ville) est un avocat et homme politique allemand.
Biographie
Moritz Wiggers est le cadet des deux fils du théologien, professeur d'université et recteur de l'université de Rostock, Gustav Friedrich Wiggers(de), et de Wilhelmine Henriette, née Wolff (née le 13 septembre 1789 et mort le 30 septembre 1860)[1]. Son frère aîné est le théologien, homme politique et écrivain Julius Wiggers(de).
Intéressé et engagé politiquement depuis ses études, il devient rapidement l'un des principaux membres de l'Association de la presse démocratique de Rostock. Lors de la révolution allemande de 1848/1849, Wiggers est élu président de l'Assemblée constituante du Mecklembourg(de) le 3 novembre 1848[4]. C'est le premier parlement démocratiquement élu de l'histoire du Mecklembourg, avec lequel le Mecklembourg-Schwerin devient un État de droit moderne pendant deux ans. Wiggers représente la 10e circonscription de Mecklembourg-Schwerin.
Lorsque, dans la nuit du 7 novembre 1850, le révolutionnaire Carl Schurz libère le théologien Gottfried Kinkel de la prison de Spandau près de Berlin, au cours d'une action qui fait grand bruit, et que tous deux s'enfuient en Angleterre via Warnemünde avec le soutien des démocrates du Mecklembourg, Wiggers fait partie des personnes qui ont joué un rôle déterminant dans cette évasion. Il est accusé plus tard de complicité, mais est acquitté de toutes les accusations.
Wiggers, qui est finalement sur la liste noire de la réaction, est impliqué avec son frère Julius dans le procès pour haute trahison de Rostock en 1853. Pour ces accusations, Wiggers est en détention préventive à la prison de Bützow(de) entre le 1er mai 1853 et le 9 janvier 1857. Le procès se termine par une peine de trois ans de prison, qu'il a purgée à l'établissement pénitentiaire d'État de Dreibergen. Le grand-duc Frédéric-François II le gracie le 24 octobre 1857 ; mais est interdit de retourner à sa profession à vie. Wiggers s'installe donc comme écrivain à Rostock, comme son frère Julius Wiggers. Pendant ce temps, il participe également à la fondation de l'Association centrale pour la promotion de la navigation fluviale et des canaux allemande. L'Association nationale allemande trouve un employé et un conseiller zélé en Wiggers[5].
↑Nicht am 31. Oktober, wie es in der Literatur verschiedentlich irrtümlich heißt. Die Präsidentenwahl erfolgte erst auf der vierten Sitzung des Landtags am 3. November 1848. Wiggers setzte sich mit 57 gegen 42 Stimmen gegen Carl Trotsche(de) durch. - Vgl. Bericht über die Verhandlungen des constituirenden mecklenburgischen Landtags. Blätter für freies Volksthum. Neustrelitz (1848), 20 (12. Nov.), S. 161 f.
↑Bernd Haunfelder, Klaus Erich Pollmann: Reichstag des Norddeutschen Bundes 1867–1870. Historische Photographien und biographisches Handbuch (= Photodokumente zur Geschichte des Parlamentarismus und der politischen Parteien. Band 2). Droste, Düsseldorf 1989, (ISBN3-7700-5151-3), Foto S. 358, Kurzbiographie S. 488.
↑Fritz Specht, Paul Schwabe: Die Reichstagswahlen von 1867 bis 1903. Eine Statistik der Reichstagswahlen nebst den Programmen der Parteien und einem Verzeichnis der gewählten Abgeordneten. 2. Auflage. Carl Heymanns Verlag, Berlin 1904, S. 269.