Monique Angèle Gallet est née le à Tarbes[1],[2],[3].
Elle étudie initialement la musique, notamment le piano, et, en raison des engagements de la famille, c'est seulement en 1970 qu'initiée au dessin par le peintre Blanchard[Qui ?], elle commence à étudier la peinture aux ateliers de Clichy et de Bougival, puis pour la gravure avec Jean-Marc Lange, premier Grand prix de Rome 1965, et pour la peinture avec Édouard Georges Mac-Avoy, portraitiste et président du Salon d'automne, dans leurs ateliers respectifs[3].
Son œuvre s'inscrit dans le courant du réalisme poétique[réf. nécessaire], dans le sillage de Pierre Bonnard auquel elle rend hommage en 2015. Ni figurative, ni abstraite, sa vision picturale entend traduire et épurer les sentiments de l'artiste. Coloriste audacieuse, ce peintre du bonheur tranquille charpente ses toiles avec de puissants accords chromatiques.
De 1977 à 1990, elle anime un atelier de peinture à Rueil-Malmaison. Parmi ses élèves, elle compte les peintres Guillaume Villaros, Virginie Nègre, Catherine Vaudron. Elle travaille également dans un atelier à Bercy.
Sa première exposition personnelle date de 1978. En 2010, elle est l'invitée d'honneur du Salon de Versailles.
En 2013, les éditions d'art Somogy publient une monographie, Monique Baroni, La couleur pour enchanter le monde écrite par Noël Coret, président du Salon d'Automne à Paris. Baroni devient présidente d'honneur du Salon d'Automne et sociétaire d'autres salons parisiens. De son vivant, sa dernière exposition personnelle se déroule dans le cadre du Salon d'automne international au palais Kheireddine de Tunis en [4].
La Fondation Taylor crée en 2016 un prix Monique-Baroni destiné à honorer un artiste au talent prometteur (décerné cette année-là à l'artiste chinoise Dongni Hou), puis organise en une rétrospective de l'œuvre de Monique Baroni, présentant notamment ses dernières toiles réalisées à Grenoble à l'automne 2015[8]. En au Musée d'art et d'histoire de Parthenay, le peintre Bernard Cavaillès, qui fut son élève, tient une conférence sur l'œuvre de son maître.