Mona, l'étoile sans nomMona, l'étoile sans nom
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Mona, l'étoile sans nom est un film franco-roumain réalisé par Henri Colpi et sorti en 1966, adaptation de la pièce du dramaturge roumain Mihail Sebastian «L'étoile sans nom». SynopsisLa tranquillité d'une bourgade roumaine est bouleversée par l'arrivée d'une belle inconnue coïncidant avec la découverte d'une nouvelle étoile par un modeste professeur d’astronomie. Fiche technique
Distribution
ProductionScénario et dialoguesMarina Vlady[5] : « Mona, l’étoile dans nom : beau titre pour cette belle histoire simple. Toute la subtilité de l’œuvre tient tant dans les dialogues et la confrontation de deux caractères radicalement opposés. Lui (interprété par un Claude Rich au sommet de son art) est un doux, timide et délicat, qui, au contact de la tigresse, laisse éclater une passion qu’il a toujours contenue. Elle est une femme gâtée, superficielle, qui s’ennuie dans une vie trop facile, et qui découvre au creux des bras du tendre rêveur un monde inconnu, éblouissant : la nuit constellée de myriades de planètes scintillantes. » Tournage
MusiqueMarina Vlady[5] : « C’est Georges Delerue[Note 1] qui avait composé la musique sur laquelle j’ai dansé avec allégresse plusieurs jours durant… » Musique de Georges Delerue :
Face A
Face B
La compilation Le Bestiaire d'amour des musiques composées par Georges Delerue pour les deux film Le Bestiaire d'amour de Gérald Calderon (1965) et Mona, l'étoile sans nom a été éditée en CD par les éditions canadiennes Disques Cinémusique en 2017[9]. Sur les 20 titres, 2 sont seulement consacrés à Mona : Suite I (4:57) et Suite II (4:40), mais on constate que la durée totale, soit 9:37, correspond pratiquement au résultat (8:80) de l'addition des 6 titres du 45 tours Barclay. Les Disques Cinémusique précisent : « Bien que la musique de Delerue ait été préservée sur un maxi 45 tours à l’époque, seul le bref Générique du début a été réédité en numérique sur plusieurs compilations consacrées au compositeur. Nous avons reconstitué le contenu intégral de ce 45 tours d’une dizaine de minutes qui représente en fait la quasi-totalité de la bande originale. Privilégier la qualité au lieu de la quantité, tel était un des principes chers à Henri Colpi ». La différence de 17 secondes peut être imputée à l'échantillonnage numérique effectué par Robert Lafond pour la compilation Le Bestiaire d'amour[Note 2]. AccueilMarina Vlady[5] : « C'est dans un climat d’euphorie que nous avons fait ce film qui restera parmi mes préférés, même si, malheureusement, il n’obtient aucun succès en France. Je pense qu’Henri Colpi était hors du temps, hors des mondes, mais qu'il a réalisé là une des plus belles œuvres du cinéma. Trop tôt ou trop hors-norme ? » BibliographieThéâtre (Jouons aux vacances, L'Étoile sans nom, Édition spéciale, L'Île) de Mihail Sebastian, Éditions de L’Herne (Collection Blanche), Paris, 2007 (ISBN 2-85197-445-9). Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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