Moleskine (tissu)

De la toile de moleskine.

La moleskine (ou molesquine) est une toile de coton tissé serré, recouverte d'un enduit flexible et d'un vernis souple imitant le grain du cuir[1] avec l'aspect d'un velours rasé, d'une peau de taupe (mole skin en anglais).

Cette toile est largement utilisée en France pour fabriquer des vêtements de travail, en raison de sa solidité.

Vêtements de travail

La moleskine est souvent présentée comme le pendant français du denim américain, les deux étant fréquemment teintés à l'indigo et destinés au même usage. Les vêtements en moleskine français peuvent cependant exister en d'autres couleurs en fonction du public pour lequel ils sont confectionnés : blanc pour les peintres, noir pour les charpentiers, bleu pour les ouvriers d'usine, etc.

Autres usages

Le tissu sert aussi de doublure pour les poches de vestes de chasse en coton huilé.

Cette toile est aussi utilisée pour recouvrir des carnets, dits « carnets de moleskine », dont s'inspire la marque Moleskine.

Références culturelles

Littérature

  • Dans le roman La Peste d'Albert Camus (« […] à force d'attendre sur une banquette de moleskine […] »)
  • Dans le roman Lève-toi et marche d’Hervé Bazin (« […] confidence faite à certain cahier de moleskine […] »)
  • Dans le roman Carnets noirs de Stephen King (« Il était en train de contempler avidement les Moleskine […] »)
  • Dans le roman Le suspendu de Conakry de Jean-Christophe Rufin (« […] Aurel avait sorti son calepin en moleskine, et en ouvert une nouvelle page […] »)

Musique

  • Dans la chanson Y'a d'la rumba dans l'air d'Alain Souchon ( « […] Fermés les yeux des grandes filles bleu marines / Toutes alanguies pour nuits de Chine / Sur les banquettes de moleskine des limousines […] »)
  • Dans la chanson À l'arrière des taxis de Noir Désir ( « […] À cent à l'heure sur les boulevards / Sur les banquettes de moleskine […] »)

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Notes et références