Mohamed BenmeradiMohamed Benmeradi est un homme politique algérien né le à Alger, ancien directeur général du Domaine national. Il est nommé en , ministre du Commerce d’Algérie[1] avant d’être remplacé en . BiographieFormationAprès une scolarité passée à l'école de garçons de Saint-Eugène (Bologhine) Alger, Mohamed Benmeradi fait des études au Lycée Okba[2]. Après le baccalauréat, il obtient le diplôme de l'ENA dans la spécialité économie et finances. Il a également fait un cycle court à l’Institut international d’administration publique (IIAP-Paris) en 1993 dans la branche fiscalité et développement. Carrière professionnelleDe 1980 à 1990, Mohamed Benmeradi est le directeur des études et de la documentation à l’Assemblée Populaire Nationale. Puis il est nommé directeur général des études à l’Assemblée Populaire Nationale. Un poste qu'il va occuper deux ans avant d’être, au sein du Cabinet du Ministre délégué au Budget, chargé d’études et de synthèse de 1992 à 1996. Puis Mohamed Benmeradi est nommé, en 1996, directeur général du Domaine national (1996-2010)[3]. De 1999 à 2002 puis de 2005 à 2010, il exerce la fonction de gouverneur de l’Algérie au fonds de l’OPEP et siège à Vienne (Autriche). Puis, pendant cinq ans, Mohamed Benmeradi est administrateur à la CNEP-Banque (2005-2010). En parallèle Mohamed Benmeradi sera également membre de la commission nationale des opérations immobilières à l’étranger pendant 14 ans de 1996 à 2010. Il a été également professeur à l’Institut d’études douanières et fiscales (IEDF). Carrière politiqueMohamed Benmeradi intègre en 1978 l'équipe de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors de sa première législature[4] et devient l'un des collaborateurs de Rabah Bitat. Il quitte l'APN en 1992, à la dissolution de l'Assemblée. Il intègre alors le cabinet du ministre des Finances dont il devient le conseiller. En 1997, il est nommé directeur général des domaines[4]. À la suite du remaniement ministériel du , il entre dans le gouvernement Ouyahia par la grande porte, héritant du ministère de Temmar quelque peu « réaménagé ». Il devient ainsi le ministre de l'Industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement[4]. Homme de dossiers connu par son intégrité, Mohamed Benmeradi est prié par Bouteflika de réformer le secteur de l'industrie qui souffre de plusieurs années d'errance. À la suite de la formation du gouvernement Sellal du , il est nommé au poste de ministre du Tourisme et de l'Artisanat[5]. Son bilan est critiqué par certains observateurs[3]. Il n'occupe ce poste qu'une seule année puisque, en , Mohamed Benmeradi se voit attribuer le ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale lors d'un remaniement ministériel[6]. Il va occuper ce poste jusqu'en avant de devenir, de au mois d', conseiller auprès du président de la République algérienne[7]. En , Mohamed Benmeradi remplace Ahmed Abdelhafidh Saci et prend son poste à la tête du ministère du Commerce algérien[8]. Il est remplacé lors du remaniement ministeriel du par Saïd Djellab[9]. CondamnationPour des faits relatifs à des dépassements commis dans des transactions de l’établissement public de construction industrielle et de génie civil avec une entreprise belge alors qu'il était ministre, il est condamné à trois ans de prison le 3 octobre 2023[10]. Vie privéeIl reste un fidèle supporteur de l'équipe de football du Mouloudia d'Alger et un grand joueur de handball dans les années 70 au sein de l'équipe algeroise USMA. Références
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