La mission a été mandatée jusqu'au 15 avril 2018, puis prolongée d'un an avec l'adoption de la résolution 2410 du Conseil de sécurité des Nations unies[6],[7].
Le 25 juin 2019, une nouvelle résolution a été adoptée par le Conseil de sécurité pour mettre fin au mandat de la MINUJUSTH le 15 octobre 2019. La mission est prévue d'être remplacée par le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH)[8],[9].
Effectifs
La MINUJUSTH comptera jusqu'à 1 275 membres des forces de police ainsi que des agents pénitentiaires et des civils internationaux, mais pas de personnel militaire[3],[6].
Deux unités indiennes qui ont servi dans la MINUSTAH resteront à Haïti pour servir dans la MINUJUSTH, tandis que l'autre unité retournera en Inde. En , l'Inde comptait un total de 452 personnes servant dans la MINUSTAH[10],[11].
État de droit : aider le gouvernement haïtien à renforcer les institutions de l'état de droit
Droits humains : suivre la situation en matière de droits de l'homme, en rendre compte et l'analyser
Police nationale d'Haïti (PNH) : continuer de soutenir le développement de la Police nationale. La police haïtienne ne comprend cependant que 14 000 membres pour une population de 11 millions d’habitants[13].
Bons offices : contribuer au dialogue politique
Résultats
La mission avait pu contenir plus ou moins les gangs surarmés qui contrôlent les quartiers les plus pauvres de la capitale. Depuis son retrait, les bandes criminelles ont étendu leurs pouvoirs contrôlant près de la moitié de Port-au-Prince et ses environs, procédant à de nombreux kidnappings avec demandes de rançons[14].
↑(en) « Security Council approves ‘historic’ political Haiti mission, ending UN peacekeeping role in the country », United Nations News, (lire en ligne, consulté le )