De 1939 à 1940, Sasaki est commandant de la 4e brigade de cavalerie. Il devient ensuite le chef d'État-major de la 6e armée en Chine en 1940. De 1942 à 1943, il est affecté au département des blindés du ministère de la Guerre où il participe au développement de l'usage des chars et de la guerre blindée dans l'armée japonaise[1].
Cependant, à la vue de la détérioration de la situation militaire du Japon dans les îles Salomon, Sasaki est réaffecté à la tête du détachement du Sud en 1943. Il mène les forces japonaises durant la bataille de Nouvelle-Géorgie de juin à . Devant les forces américaines, ses troupes doivent se replier sur l'île de Kolombangara, seulement pour s'y cacher et mourir de faim, avec peu de chances de voir arriver du renfort ou du ravitaillement. Lui et ses hommes survivants réussissent à s'échapper en barges jusqu'aux îles Choiseul et Bougainville puis atteignent Rabaul. Sasaki est promu lieutenant-général en [2].
Saburo Hayashi, Kogun : The Japanese Army in the Pacific War, Marine Corps. Association,
William L. McGee, The Solomons Campaigns, 1942-1943 : From Guadalcanal to Bougainville--Pacific War Turning Point, Volume 2 (Amphibious Operations in the South Pacific in WWII), BMC Publications, (ISBN0-9701678-7-3)
Samuel Eliot Morison, Breaking the Bismarcks Barrier, vol. 6 of History of United States Naval Operations in World War II, Castle Books, , 463 p. (ISBN0-7858-1307-1)
Liens externes
(en) Steen Ammenthorp, « Motoo Furusho », The Generals of World War II