Persuadé que les arts martiaux sont dénaturés par leur séparation en différentes disciplines et leur transformation en sport, sa pratique cherchait à assembler les principales techniques de la tradition martiale japonaise. C'est ainsi que dans sa maison à Shizuoka, qui était aussi son dojo : le Yoseikan, il enseigne l'Aïkido, le Judo et le Karaté.
Le Yoseikan est fréquemment visité par des spécialistes d’arts martiaux du monde entier.
En 1963, année suivant celle du décès de Jim Alcheik, expert français, s'engagèrent des dissensions au sein de la direction technique de la FFATK. Cette dernière, par l'intermédiaire d' Alain Floquet puis d'Émile Blanc (oncle de Jim et cofondateur de la FFATK), confia à Hiroo Mochizuki, personnalité indiscutable, sa direction technique[1]. En 1975, Hiroo Mochizuki fonde officiellement le Yoseikan Budo. En 2000, Minoru transmet officiellement la direction du dojo Yoseikan et des pratiques qui y sont enseignées à son fils.
Dans les dernières années de sa vie, Minoru Mochizuki partit pour la France pour y vivre avec son fils et le Sempai Fabio Martella. Malgré les désagréments de la vieillesse, il a pratiqué sa passion jusqu'à la fin de sa vie. Il décède le à Aix-en-Provence entouré de son fils Hiroo et de ses petits enfants.
Notes et références
↑« Taï-Jitsu », sur aikido-budo.fr (consulté le ).