Mino Maccari est né à Sienne, dans une famille de la petite bourgeoisie[1],[2].
Il fait preuve d'une propension au dessin au fusain, mais se tourne vers des études littéraires, obtenant un diplôme de droit en 1920. Il participe à la Première Guerre mondiale comme officier d'artillerie[2] puis reprend des études à Sienne et travaille en tant que stagiaire dans un cabinet d'avocats à Colle di Val d'Elsa tout en se consacrant à la peinture. Il participe aux affrontements sociaux d'après guerre et en 1922 à la Marche sur Rome[2].
En 1924, il s'occupe de l'impression et publie ses premières gravures dans le magazine fasciste Il selvaggio (« Le Sauvage ») dont il prend direction jusqu'en 1942[3] tout en continuant une carrière artistique. Après la Seconde Guerre mondiale, il continue d'obtenir des succès et des reconnaissances pour son travail artistique, plein de coups de pinceau décisifs, d'accents chromatiques, sa production artistique comprend des dessins, des aquarelles et des détrempes.
Mino Maccari meurt à Rome en 1989, à l'âge de 90 ans[4].
(it) Francesco Bolzoni, Mino Maccari. Un selvaggio nel paese dei bugiardi, Rome, Rai-Eri, 1993.
(it) Cinelli Barbara, Capresi Donatella (a cura di), Mino Maccari e l'avventura de «Il Selvaggio». Artisti da Colle a Roma (1924-1943). Catalogue de l'exposition , Maschietto Editore, 1998.
(it) Riccardo Donati (a cura di), Mino Maccari e l'illustrazione letteraria (1928-1989). Catalogue de l'exposition (Colle di Val d'Elsa, 12 juin-25 juillet 2010), Cinisello Balsamo, Silvana Editoriale, 2010.
(it) Luca Puddu, Mino Maccari e Federico Fellini. Quando pittura e cinema si confrontano, La Riflessione, 2009.
(it) Andrea Tugnoli, Mino Maccari. Gli anni del «Selvaggio» Bologne, Clueb, 1996.
(it) Francesco Maria Pistoia, Mino Maccari senese spavaldo, Arcidosso, Effigi, 2022.
(it) Romano Bilenchi, Mino Maccari, Il gusto della fucileria. Lettere 1927-1982, Florence, Cadmo, 2010.