Mine de Oued AmizourLa mine de zinc-plomb d'Oued Amizour se situe en Algérie, dans la région d'Oued Amizour, à la frontière des daïras de Tichy et d'Amizour, et divisé entre les communes de Tala Hamza et d'Amizour, près du village d'Aït Bouzid (Izghaine) dans la wilaya de Béjaïa, en Algérie[1]. Un projet, dont les études de faisabilité et les procédures administratives ont été finalisées en juillet 2023, vise à exploiter ce gisement[2]. Contexte et développementLe gisement couvre une superficie de 234 hectares et possède des réserves estimées à 34 millions de tonnes. Il est prévu que la mine produise annuellement 169 000 tonnes de concentré de zinc et 30 000 tonnes de plomb. Ce projet minier est décrit comme une "mine de référence mondiale" par les autorités algériennes[2]. Le projet d'exploitation du gisement de zinc et de plomb fait l'objet de la signature d'un contrat, signé le 2 novembre 2024, entre la joint-venture algéro-australienne Western Mediterranean Zinc (WMZ) et la société chinoise Sinosteel. Ce contrat comprend la réalisation de la mine de zinc et de plomb et la construction d'une usine de traitement[3]. Impact économique et socialSelon la communication du gouvernement, le projet de la mine de zinc-plomb d'Oued Amizour devrait avoir des retombées économiques et sociales importantes. Il est prévu que le projet génère 700 emplois directs[2],[4] et 4 000 emplois indirects[2], contribuant ainsi au développement économique de la région de Béjaïa. En plus de satisfaire la demande nationale en zinc et plomb, la production excédentaire sera destinée à l'exportation. Impact environnemental et sanitaire, opposition localeL'impact de l'exploitation minière de Oued Amizour sur l'environnement et sur la santé des habitants fait l'objet de préoccupations importantes au sein de la société civile[5],[6]. Des habitants d'Amizour et de Tala Hamza s'opposent à l'exploitation de la mine pour ce motif[7]. Références
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