Académie des sciences de l'URSS (en) Society of Marxist Historians (d) Comité exécutif central panrusse (en) Comité central de l'Union soviétique (en) All-Union Society of Old Bolsheviks (d)
En il est membre du comité de rédaction du journal Borba.
Il joua un rôle de premier plan dans la réorganisation de l'enseignement de la jeune Union soviétique. Vers la fin de sa vie, ses conceptions de l'histoire furent remises en question par le pouvoir qui lui reprochait essentiellement de ne pas accorder assez d'importance au rôle de l'État dans le développement historique. L'autocritique à laquelle il se livra ne l'empêcha pas de tomber en disgrâce et c'est sans doute à une mort prématurée qu'il dut d'échapper aux purges staliniennes. Vouée aux gémonies sous Staline, condamné en 1937 ainsi que toute l'école historique du matérialisme économique par Sergueï Bakhrouchine, sa vision de l'histoire fut quelque peu réhabilitée à partir des années 1960. Toutefois, il eut droit aux funérailles impressionnantes, avec les éloges funèbres prononcés par Viatcheslav Molotov, Valerian Kouïbychev et Staline lui-même[2]. Il est inhumé dans la nécropole du mur du Kremlin.
Son nom fut donné à l'Institut pédagogique de Léningrad qui en 1957 a fusionné avec l'Université Herzen.
↑Mary M. Leder, My Life in Stalinist Russia : An American Woman Looks Back, Indiana University Press, , 344 p. (ISBN978-0-253-33866-2, lire en ligne), p. 116