Il est directeur scientique du Consejo de Estudios Hispánicos Felipe II (Conseil d’études hispaniques Philippe II) et directeur de la revue Verbo. Il dirige les Anales de la Fundación Francisco Elías de Tejada (Annales de la Fondation Francisco Elías de Tejada) depuis 1995[2].
En novembre 2009 il fut élu président de l’Unión Internacional de Juristas Católicos (Union internationale des juristes catholiques), poste qu’il occupa jusqu’en 2019[3]. Il fut de plus secrétaire politique de Sixte-Henri de Bourbon-Parme, régent de la Communion traditionaliste(es) entre 2004 et 2010[2].
Ayuso est défenseur d’un droit naturel non réduit aux droits de l'homme et partisan de la nécessité de rechercher le fondement du droit public par-delà le constitutionnalisme. Il se déclare « ferme défenseur de l'unité catholique de l'Espagne et du principe légitimiste qui s’est également engagé dans sa défense, face aux déviations "conciliaires" et aux défaillances dynastiques, contribuant au maintien du carlisme dans toute sa pureté ». Partisan du rite tridentin, il participa aux journées de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault en 2001, sous la présidence du cardinal Ratzinger[2],[6].
Après la promotion d’Ayuso au grade de colonel en 2013, le journal El País et la chaîne de télévision La Sexta publièrent diverses nouvelles et reportages le concernant. El País le qualifia à cette occasion de « juge ultra »[7]. Le journaliste Gabriel Ariza du média catholique InfoVaticana(en) parla à ce sujet de « campagne de harcèlement »[8].
À l’occasion de cette affaire, un article d’El País dit à son sujet[9],[10] : « Auteur d’une vingtaine de livres, les thèses d’Ayuso sont agrémentées de références historiques et se montrent compréhensives avec le Franquisme. Le colonel qualifia la répression du régime de Francisco Franco de "légale" mais "sévère" et qualifia la Guerre civile de "croisade" en 2007 au cours d’une conférence à Guadalajara (Mexique). En une autre occasion, il compara la loi pour la réforme politique de 1976 avec la norme qui donna des pouvoirs dictatoriaux à Adolf Hitler en 1933 ».
Œuvre
Il est l’auteur de plus de 20 livres, 70 chapitres d’œuvres collectives et 300 articles publiés dans des revues spécialisées. Il a également collaboré dans différents journaux[2].
La obra de Vicente Marrero vista por la crítica (Las Palmas, 1989).
Breve, sucinta y directa relación del primero de los viajes con que alcanzaron fama el Licenciado Ayuso y el Bachiller Cayón (Tolosa, 1990).
La filosofía jurídica y política de Francisco Elías de Tejada (Madrid, 1994)[11].
¿Después del Leviathan? Sobre el Estado y su signo (Madrid, 1996).
Estampas de Chile (Madrid, 1996).
Koinos. El pensamiento político de Rafael Gambra (Madrid, 1998)[12].
Comunidad humana y tradición política. “Liber amicorum” de Rafael Gambra (Madrid, 1998).
El ágora y la pirámide. Una visión problemática de la Constitución española (Madrid, 2000). Traduit en italien (Turín, 2004).
Ocaso o eclipse del Estado, (Madrid, 2005)
De la ley a la ley. Cinco lecciones sobre legalidad y legitimidad (Madrid, 2001). Traduit en français (Paris, 2008).
Las murallas de la Ciudad. Temas de pensamiento tradicional hispánico (Buenos Aires, 2001).
El derecho natural hispánico: pasado y presente (Cordoue, 2001).
↑ a et b(es) « Miguel Ayuso, presidente de la Unión Internacional de Juristas Católicos », Periodista Digital, (lire en ligne)
↑ abcd et e(es) Juan Luis Ferrari Cortés, El pensamiento político de la revista Verbo, Madrid, UNED – Departamento de Derecho Político, (lire en ligne), « Miguel Ayuso », p. 191-196
↑(es) « Miguel Ayuso deja la presidencia de la UIJC », ABC, , p. 53 (lire en ligne)
↑(en) Looking Again at the Question of the Liturgy With Cardinal Ratzinger : Proceedings of the July 2001 Fontgombault Liturgical Conference, Saint Michael´s Abbey Press,
↑ a et b(es) Miguel González, « Defensa promueve a un juez militar ultra que cuestiona la Constitución », El País, (lire en ligne)
↑(es) Gabriel Ariza, « La nueva inquisición carga contra el presidente de los Juristas católicos », Infovaticana, (lire en ligne)
↑ ab et c(es) José Antonio Hernández et Joaquín Gil, « El Supremo quita la razón al coronel ultra que cuestionó la Constitución », El País, (lire en ligne)