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Il est connu en Guyane sous le nom de Takalawelu (Wayãpi)[3].
Description
Miconia cacatin est un petit arbre haut de 2-4(-7) m.
Les jeunes branches obtusément quadrangulaires, les pétioles, les nervures primaires des feuilles en dessous, les inflorescences et l'hypanthe sont peu ou modérément mais caduquement pubérulents, avec des poils dendritiques d'environ 0,1 mm de long, sinon glabres.
Le pétiole est long de 6-10,5(-13,5) cm.
Le limbe mesure 21-36(-65) x 8-12(-18) cm, est de forme elliptique-oblongue, à apex émoussé aigu à obtus, à base arrondie à cordulée, entière et éciliée, à 3 nervures avec des secondaires très espacées (env. 1-1,5 cm) et une nervation obscure.
Le panicule est long de 9-20 cm et étroitement oblong, submultiflore, les branches courtes (2-)4 par noeud.
Les fleurs sont 5-mères, avec des pédicelles longs de 0-3 mm et articulés à la base de l'hypanthium, les bractéoles caduques.
L'hypanthium est long d'environ 5 mm.
Le calice est long d'environ 1,2-1,4 mm et tronqué, les dents externes obsolètes.
Le torus interne est discrètement glandulaire.
Les pétales sont jaune translucide, d'environ 6 × 5 mm, obovales-suborbiculaires, glabres.
Les étamines sont isomorphes, glabres avec des thèques d'environ 5,5 mm de long, subulé et avec un petit pore incliné dorsalement, le connectif prolongé de 0,6-0,8 mm et basalement non expansé.
Le stigmate est non expansé.
Les style est basalement peu glanduleux-puberuleux.
L'ovaire est à 5 cellules et environ 1/2 inférieur, le col tronqué d'environ 1 mm de long et minutieusement glanduleux[4].
En 1953, Lemée propose la description suivante de Miconia cacatin :
« B. cacatïn Sagot (Melastoma c. Aubl.). Arbrisseau glabre à rameaux robustes obtusément 4-gônes, feuilles grandes (0,20-0,40 sur 0,10-0,11) à pétiole long de 0,OS-0,10 et très robuste, ovales-oblongues acuminées, à base subarrondie, inéquilatérales épaisses 3-nervées (les nervures robustes) noircissant en herbier ; fleurs ? - Riv. des Galibis. »
Cet arbrisseau s'élève de huit à dix pieds. Ses tiges ſont ligneuſes, droites, rameuſes, à quatre angles obtus, garnies de feuilles oppoſées, & diſpoſées en croix. Ses feuilles ſont liſſes, vertes, entières, fermes, ovales, terminées en pointe, & partagées dans toute leur longueur par une nervure ſaillante en deſſous, de laquelle il en naît une de chaque côté qui ſe prolonge juſqu'à ſon extrémité ſupérieure ; entre ces trois nervures il y en a pluſieurs tranſverſales. Le pédicule de la feuille eſt cylindrique, long de quatre pouces, & renflé à ſes deux extrémités. Les plus grandes feuilles ont dix-huit pouces de longueur, ſur ſix pouces de largeur.
Je n'ai jamais pu découvrir cet arbriſſeau ni en fleur, ni en fruit; je ne l'ai rencontré qu'aux bords de la clique des Galibis. Il m'a paru par ſon port devoir être rapporté au genre du Melaſtome.
↑ a et bPierre Grenand et Marie-Françoise Prévost, « Les plantes colorantes utilisées en Guyane française », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, vol. 36, no 1, , p. 139-172 (lire en ligne)
↑ ab et c(en) J.J. Wurdack, S. Renner et T. Morley, FLORA OF THE GUIANAS : Series A: Phanerogams - Fascicle 13 - 99. MELASTOMATACEAE, Konigstein, Koeltz Scientific Books, p. 185
↑Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 655 p., p. 188
↑ a et bJean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 432-434