Michel de BonnecorseMichel de Bonnecorse
Michel de Bonnecorse (né Michel de Bonnecorse Benault de Lubières) est un haut fonctionnaire et diplomate français né le à Chiré-en-Montreuil et mort le à Salon-de-Provence. FamilleMichel de Bonnecorse est né dans une famille de haute bourgeoisie originaire de Provence[1], issue de Balthasar de Bonnecorse (v. 1650), consul de France au Caire[2]. Michel de Bonnecorse est le fils posthume de Bertrand de Bonnecorse-Lubières, mort pour la France. CarrièreAncien élève de l'École nationale d'administration (promotion Turgot, 1966-1968)[3], Michel de Bonnecorse est chef de la mission française de coopération au Sénégal de 1978 à 1982, puis à Madagascar de 1982 à 1985. Il est ensuite chef du service des affaires générales à la direction des affaires économiques et financières du ministère des Affaires étrangères. Il est directeur général adjoint de l'UNESCO en 1987. Il est admis à la retraite de la diplomatie en 2006. En 2009, il devient conseiller pour l'Afrique de l'armateur CMA CGM[4]. Michel de Bonnecorse meurt le 12 août 2024 à Salon-de-Provence à l'âge de 83 ans[5]. Affaire BorrelElisabeth Borrel, veuve du juge Bernard Borrel, mort en 1995 à Djibouti dans des circonstances non élucidées (affaire Borrel), porte plainte avec constitution de partie civile le contre Michel de Bonnecorse pour « pression sur la justice ». Cette plainte a pour objet une déclaration au journal Jeune Afrique dans lequel il indique : « Contrairement à ceux qui préjugent de l'assassinat de Bernard Borrel sur ordre des autorités djiboutiennes, je préjuge, moi, qu'il s'est suicidé ». Cette plainte est instruite par les juges Fabienne Pous et Michèle Ganascia, déjà en charge depuis d'une information judiciaire sur ces mêmes faits, à la suite d'une première plainte visant l'ex-porte-parole du Quai d'Orsay Hervé Ladsous, ambassadeur de France en Chine. Le , les juges tentent de perquisitionner le bureau à l'Élysée de Michel de Bonnecorse et la cellule « Afrique », mais la présidence leur en refuse l'accès en invoquant la séparation des pouvoirs[réf. nécessaire]. Le , les juges perquisitionnent le domicile parisien de l'ex-conseiller présidentiel, dans le 14e arrondissement, et des enquêteurs perquisitionnent simultanément dans sa résidence secondaire, située dans les Bouches-du-Rhône. Les magistrates saisissent notamment son carnet personnel[réf. nécessaire]. Références
Liens externes
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