Michel Poncet de La Rivière
Michel Poncet de La Rivière ( - est un homme d'Église français, évêque d’Angers et prédicateur. BiographieMichel Poncet de La Rivière est le fils de Mathias Poncet de La Rivière († 1693) et de Marie Betault († 1723). Prédicateur à Paris, il devient le vicaire général de son oncle et homonyme Michel Poncet de La Rivière, évêque d'Uzès, pour le compte duquel il effectue des interventions de « missionnaire » chez les Camisards. Il est nommé évêque d'Angers en 1706, consacré le 1er août. De La Rivière est un des premiers prédicateurs de son temps; ses sermons, ses oraisons funèbres, lui acquirent beaucoup de réputation. En 1710, il fait la dédicace de l'église du Bon-Pasteur, bâtie dans la rue Saint Nicolas à Angers, pour une communauté de religieuses non cloîtrées. L'éloquent discours qu'il prononce à la cérémonie du couronnement de Louis XV en 1722 obtient l'assentiment général[1]. L'académie française, appréciant le mérite de l'évêque d'Angers, l'admet au nombre de ses membres le ; mais il ne jouit pas longtemps des honneurs académiques, et meurt le de l'année suivante. Il fait partie, avec le roi Stanislas Leszczinski en 1750, des membres fondateurs de l'Académie de Stanislas[2]. Il ne laisse à sa mort que quelques discours, sermons, harangues et lettres paroissiales, ainsi qu'une Oraison funèbre de très-haut, très-puissant et très-excellent prince Mgr Louis, Dauphin, prononcée dans l'église de l'abbaye royale de Saint-Denys, le dix-huitième . Un autre ouvrage, qui paraît avoir été commandé par lui-même, ou tout au moins par son secrétaire, paraît en 1721. La traduction littérale de son titre est :
Il accueille comme chanoine à Angers son neveu le futur évêque Mathias Poncet de La Rivière dont il assure la formation ecclésiastique, prononce l'oraison funèbre du régent Philippe d'Orléans et meurt dans le dans sa résidence d'Éventard, désormais un quartier d'Angers[4] Notes et références
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