Michel Gentil
Michel Gentil, né le à Ouzouer-sur-Trézée (généralité d'Orléans)[1], mort le 18 prairial an XIII (le ) à Orléans[2], est un homme politique de la Révolution française. BiographieEn septembre 1791, Gentil, alors procureur-syndic du district d'Orléans, est élu député du département du Loiret, le deuxième sur neuf, à l'Assemblée nationale législative[3]. Il vote contre les mises en accusation de Bertrand de Molleville, ministre de la Marine, et du marquis de Lafayette[4]. En septembre 1792, Gentil est réélu député du Loiret, le premier sur neuf, à la Convention nationale[5]. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et la déportation à la paix[6]. Il vote en faveur de l'appel au peuple et ne se prononce pas lors du dernier appel nominal qui concerne le sursis à l'exécution. Il s'abstient de voter lors de la mise en accusation de Marat, considérant qu'il s'agit « d'une qui ne sera pas plus exécutée que celle dé son envoi à l'Abbaye »[7]. Il s'abstient également de voter lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[8]. Michel Gentil est réélu député du Loiret, au Conseil des Cinq-Cents, aux élections de l'an IV (octobre 1795). Il est tiré au sort pour rester au Conseil jusqu'en prairial an VI (mai 1798)[9]. Au moment de son décès, Michel Gentil est veuf de Jeanne Éléonore Loison, et son frère André Louis est « receveur des impositions ». Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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