Fils de Maurice Gaudart et de Marie-Josèphe Pasquet (1922-2023), elle-même fille de Joseph Pasquet et de Marthe Perraudin, Michel Gaudart épouse en 1972, Béatrice Leurent, d'une famille du Nord, dont il divorce en 1976. L'année suivante, il se marie à Aliette Soucanye de Landevoisin avant d'en divorcer en 1988[1], puis, le à Versailles, il s'unit à Agnès de Place, dont il divorce en 2019[2].
Adopté en 1978 par Louis Adolphe Raymond de Soulages, il est autorisé à ajouter le nom « de Soulages » à son patronyme et à s'appeler Gaudart de Soulages[3],[4],[5].
Il appartient à la famille Gaudart, dont un membre se fixa en Inde française à la fin du XVIIIe siècle. Cette famille d'ancienne bourgeoisie parisienne est issue de Pierre Gaudart, maître drapier et père de Claude Gaudart (1671-1741), qui se fixe à Paris comme maître maçon et entrepreneur de bâtiments. Le petit-fils de celui-ci, François-Pierre Gaudart, agent de la Compagnie des Indes en 1765, s'installe en Inde française[3],[4].
Avocat à la Cour d’appel de Paris en 1996 puis de Versailles, il est conseiller employeur puis président d’audience du Conseil de prud’hommes de Paris en 2008[réf. nécessaire].
La même année, il s'installe à Québec où il acquiert la nationalité canadienne en 2016. Représentant du député d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, à Québec, en , il est élu, sur une liste union UMP-UFE, en tant que conseiller consulaire de la 3e circonscription de Québec auprès du Consulat général de France à Québec[6]. Du fait de son retour à Paris en 2017[7], il démissionne de son poste de conseiller consulaire en 2019[8].
Il est élu en , puis réélu en , Grand Chevalier du Conseil Laval 2721 de Québec de l'organisation catholique de bienfaisance des Chevaliers de Colomb[9].
En 2016, il fait partie d'un comité d'honneur de soutien à Alain Juppé présidé par Régis Labeaume, maire de Québec[10].
Les dernières années de l'Inde française (en collaboration avec Philippe Randa). Préface de Douglas Gressieux. Dualpha. Coulommiers. 2005. [présentation en ligne].
Dictionnaire généalogique des familles de l'Inde française (en collaboration avec Lucien-Jean Bord, Jean Le Faucheur), La Chapelle Saint-Ursin. 1984 [présentation en ligne].
Dictionnaire des francs-maçons européens (en collaboration avec Hubert Lamant et Karl-Heinz Hoffmeïster). Dualpha, Coulommiers, 2004, [présentation en ligne].
Le Rite Ancien et primitif de Memphis-Misraïm. Du fantasme à la réalité. Préface de Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie. Agastya. Versailles. 2010 [présentation en ligne].
Dictionnaire généalogique et Armorial de l'Inde française de Agnès de Place. Chez l'auteur. Versailles, 1997 [présentation en ligne].
Histoire et généalogie de la famille de Place de Agnès de Place. Chez l'auteur. Versailles, 1993 [présentation en ligne].
Histoire et généalogie de la famille Gaudart de Agnès de Place. Chez l'auteur. Versailles, 1995 [présentation en ligne].
Généalogie des familles de l'Inde française. Préface de Raoul de Warren (en collaboration avec Hubert Lamant) chez l'auteur, Eaubonne, 1976 [présentation en ligne].
Notes et références
↑Paul-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, Sedopols, (ISBN978-2-904177-23-1), p. 254.
↑Mariage dissous. Jugement de la Cour Supérieure du Québec (Canada) en date du 22 février 2019. Instructions du Procureur de la République de Versailles (Yvelines). N°19/00924 du 21 janvier 2020. Mention faite le 27 janvier 2020.
Prevost M., Roman d'Amat et H. Tribout de Morembert, Dictionnaire de biographie française, notice « Edmond Gaudart » par J. Valynseele, Librairie Letouzey et Anè. Fascicule LXXXVII Garnier-Gaultier, Paris, 1980.