Michael SandelMichael Sandel
Michael J. Sandel (né le à Minneapolis) est un philosophe politique américain. Il est professeur à Harvard, au sein du département de science politique. On peut rattacher son œuvre au courant communautarien de la philosophie politique américaine, notamment par le type de critique de la théorie de la justice de John Rawls, perçue comme un principe abstrait et non-situé, qu'il a développé dans Liberalism and the Limits of Justice (1982). Son cours intitulé « Justice » a été suivi par plus de 15 000 étudiants à Harvard[1] et filmé par une télévision de Boston qui l'a diffusé aux États-Unis en 2009. Il fait l'objet de traductions au Japon et en Chine, y rencontrant un grand succès[1]. Son livre Justice, what's the right thing to do s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires en Asie du Sud-Est[1]. Michael Sandel a été nommé « Personnalité étrangère de l'année » 2011 dans l'édition chinoise de Newsweek[1]. Vie personnelleMichael Sandel est né in 1953 au sein d'une famille juive ashkénaze d’extraction modeste qui s'établit en Californie, à Los Angeles, lorsqu'il a treize ans. Il étudie à l'Université Brandeis à Boston, puis au Balliol College à l'Université d'Oxford où il est boursier Rhodes et obtient un doctorat en science politique. Vues philosophiquesMichael Sandel soutient les vues du courant communautarien, même s'il réfute d'y être associé, et il est connu pour sa critique radicale de la théorie libérale de la justice de John Rawls[2]. Pour lui, le contexte du libéralisme ne permet pas de juger la propriété et la communauté à partir d'attributs intrinsèques à l'individu (la liberté, l'égalité et la différence est analysé par l'individu chez Rawls), mais uniquement à partir d'attributs extrinsèques, abstraits, qui ne correspondent pas à la manière que la plupart des communautés humaines ont d'envisager la justice, par « niveaux de proximité et de solidarité ». L'argumentaire développé par Sandel a pu être perçu comme une application sécularisée du concept de tsedaka dans le judaïsme. Bibliographieen anglais
en français
Notes et références
Liens externes
|