Michał Piotr BoymMichał Piotr Boym
Le père Michał Boym (gravure sur bois)
Compléments Boym est l'auteur du premier traité de sciences naturelles chinoises Michał Piotr Boym, né en à Lwów (Pologne-Lituanie) et décédé le dans la province de Guangxi (Chine), est un prêtre jésuite polonais, missionnaire, écrivain et explorateur en Chine. Considéré comme l'un des premiers sinologues occidentaux, il explore la Chine continentale et rapporte de nombreux travaux sur la faune, la flore, la géographie et la médecine chinoise. BiographieFormation et missionnaireFils d'un docteur à la cour du roi Sigismond III de Pologne, Boym entre chez les Jésuites le , il est ordonné prêtre en 1641, probablement à Cracovie. Volontaire pour les missions d'Extrême-Orient il se trouve à Lisbonne après son Troisième An, d'où il embarque avec 14 compagnons le [1]. Ses premières expériences missionnaires se passent au Tonkin (aujourd'hui le Viêt Nam septentrional), sur l'île de Hainan et à Macao. Il arrive en Chine en 1646. En 1650, le père Álvaro Semedo, vice-provincial des Jésuites de Chine, l’envoie résider, avec Wolfgang Andreas Koffler, à la cour du dernier empereur de la dynastie Ming - réfugié à Canton après la prise de Pékin par les Mandchous - dont l'épouse Hélène et plusieurs courtisans ont reçu le baptême[1]. Mission diplomatiqueL'empereur demande à Boym de se rendre à Rome pour obtenir du pape et du Supérieur général des Jésuites, aide et soutien contre les Mandchous qui étaient sur le point d'achever le renversement des Ming[1]. Boym quitte Macao le . Arrivé à Goa en mai il voyage par la voie terrestre et traverse la Perse et la Turquie pour arriver à Venise et Loreto. Apprenant que le Supérieur Général Goswin Nickel n'approuve pas sa démarche qu’il juge politique, Boym lui envoie un rapport pour expliquer l'importance de la demande de l'empereur. Il demeure trois ans à Rome. Il en reçoit finalement, des lettres du pape Alexandre VII pour l'Empereur de Chine[1]. Retour en OrientBoym embarque à Lisbonne en 1656 avec huit compagnons, et arrive au Siam (actuelle Thaïlande) en 1658. Il y est informé que les autorités de Macao, craignant des représailles dans le cas où le nouveau régime mandchou de Pékin aurait connaissance du voyage entrepris en Europe, ne souhaitent pas le laisser entrer dans la ville. Aussi, Boym va-t-il au Tonkin, espérant par là atteindre Guangxi. La frontière est cependant sévèrement surveillée par les Mandchous. L’autorisation d’entrer au Tonkin lui est refusée. Bloqué à la frontière sino-tonkinoise et épuisé par ses voyages Michel Boym meurt le . Il a 47 ans. Œuvres
Notes et références
Liens externes
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