Menteur est le premier album studio de Jean Leloup paru le sur le label Audiogram.
Historique
Jean Leclerc fait ses débuts pour le grand public en reprenant le rôle de Ziggy, de 1986 à 1987, dans la comédie musicale Starmania. L'année suivante, il adopte son nom de scène de « Jean Leloup » et, en contrat avec le label québécois Audiogram dirigé par Alain Simard, fait paraître son premier album en . Très mécontent du travail de production, notamment des arrangements et de l'usage de la programmation musicale imposés par le réalisateur Paul Pagé[1], il le renie immédiatement et passe tout le temps de la promotion à le dénigrer dans tous les médias, déclarant vouloir passer au plus vite à l'album suivant[2],[3],[4]. De fait, il ne jouera par la suite pratiquement aucune de ces chansons en public, mis à part Alger et parfois Printemps été, n'incluant par ailleurs que ces deux titres dans le disque de compilation de sa carrière 1985-2003 – Je joue de la guitare parue en 2005.
Liste des titres de l'album
Laura – 4 min 09 s
Bar danse – 4 min 02 s
Les Mendiants de bar – 2 min 58 s
Début des temps – 4 min 04 s
Cow-boy – 3 min 57 s
Alger – 3 min 31 s
Miss Mary Popper – 4 min 12 s
Je sors avec une fille qui a... – 3 min 09 s
Printemps été – 2 min 29 s
Sorcières – 2 min 34 s
Musiciens
Michel Dagenais : guitare
Sylvain Bolduc : basse
Rick Haworth : guitare
Clive Jackson : contrebasse
François Lalonde : batterie
Jean-Pierre Zanella : saxophone
Paul Marcoux : programmation batterie, claviers
Marc Gillett : programmation claviers et basse
Sylvain Clavette : programmation batterie
Accueil de la critique
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Lors de sa parution en 1989, l'album est particulièrement apprécié par la critique, notamment lors de l'émission télévisée culturelle La Bande des six qui est « dithyrambique » – avec Georges-Hébert Germain qui déclare « je crie au génie! Ce gars-là a du génie, avec tout ce que ça implique » –, et y voit un renouveau profond de la chanson québécoise selon Marie-France Bazzo[3].
Chose particulièrement rare, l'album et son auteur sont nommés deux années successives aux prix Félix en 1989 et 1990 soulignant l'importance de sa publication dans le paysage musical québécois d'alors.