Maxime VanpraagMaxime Vanpraag
Maxime Paul Emile Vanpraag, né à Saint-Gilles, le , décédé en en Allemagne, était un avocat d'origine juive, grand patriote et grande figure de la résistance belge durant la Seconde Guerre mondiale. BiographieMilitant de la fédération Bruxelloise des Étudiants socialistes et du Groupe universitaire pour la Société des Nations. Avocat diplômé de l’Université libre de Bruxelles, il fait ses débuts en chez l’avocat Arthur Hirsch puis rejoint le cabinet d’Yvan Thoumsin. Inscrit sur la liste socialiste d’Uccle, il est élu conseiller communal aux élections en . Durant la Seconde Guerre mondiale, recruté début 1941 par Mathieu De Jonge, il œuvre pour le journal clandestin La Libre Belgique et par là intègre le Service de renseignement Zéro, dont il devient le quatrième chef[1] succédant à Albert Hachez[2]. Ses noms de code sont « Rouleau », « Eric » ou encore « Monsieur Jean ». Il est arrêté par la Geheime Feldpolizei chez Yvan Thoumsin le à la suite d'une dénonciation. Il est torturé à la caserne Sainte-Anne de Laeken, mais Maxime Vanpraag ne divulgue rien. Il est ensuite enfermé au Fort de Breendonk jusqu'au [3], puis successivement déporté aux camps de concentration de Vught, Sachsenhausen, Buchenwald et Dora-Nordhausen[4]. Il décède entre le 5 et le 7 dans la Boelcke-Kaserne (en) (Nordhausen)[1]. Notes et références
Sources bibliographiques
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