Il fait ses études au lycée de Périgueux puis à la faculté de droit de l'université de Bordeaux.
Il est mobilisé le comme officier d'infanterie. Il est promu capitaine du 417e régiment d'infanterie puis au 167e régiment d'infanterie. Sa brillante conduite lui vaut la Croix de guerre avec quatre citations et la Légion d'honneur à titre militaire. Il est démobilisé le .
Après avoir préparé le concours d'agrégation en droit civil, il est agrégé des facultés en 1922. Il est titularisé professeur de droit international public à Grenoble en 1923, puis muté à Bordeaux en la même qualité en janvier 1927.
D'octobre 1941 à sa mort, il est professeur de droit international à l'université de Bordeaux. Il voit dans la justice internationale une garantie de paix stable entre les peuples.
Situation juridique des voies ferrées d’intérêt général concédées, Bordeaux, 1919.
Préface de la thèse de Pierre Bouffard, Les modifications apportées à la gestion administrative et financière des assurances sociales par le décret-loi du et le règlement d’administration publique du (régime des professions non agricoles), Paris, Sirey, 1936.
La situation économique et financière de l’Allemagne, in Revue politique et parlementaire du , Paris, 1939.
La répression des crimes de guerre, in Conférences du lundi (1945-1946). Problèmes du jour, Bordeaux, Delmas, 1947.
La communauté internationale et ses institutions, Paris, Sirey, 1949.
Jean-Michel Linfort, « Du Cartel des gauches au Front populaire, Maxence Bibié, un ministre emblématique et méconnu sous la IIIe République », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 140, no 4, , p. 451-472 (lire en ligne)
Jean-Michel Linfort, Du Cartel des Gauches au Front populaire, Maxence Bibié, un ministre emblématique et méconnu de la IIIe République, dans l'ouvrage collectif le Périgord d'une guerre à l'Autre, sous la direction de Stéphane Courtois, Geste Editions,