Max RomeoMax Romeo
Max Romeo, de son vrai nom Maxwell Livingston Smith, est un chanteur jamaïcain de reggae né en 1944 à St d'Acre, dans la paroisse de Saint James. BiographieJeunesse et début de carrièreMax Smith naît dans la paroisse de Saint Ann en 1944[1],[2],[note 1]. Il travaille dans une plantation de canne à sucre avant de remporter un concours musical pour jeunes talents. À l'âge de 18 ans, il s'établit à Kingston et commence sa carrière au sein de The Emotions, un trio signé par Caltone, le label du producteur Ken Lack (en). Plusieurs de leurs disques, comme le single (Buy You) A Rainbow sorti en 1966, rencontrent le succès[4]. Smith est surnommé Romeo après avoir enregistré des morceaux dans le style romantique, dit-Lovers rock[2]. Dès 1968, le chanteur se lance en solo sous le nom de Max Romeo. Sa carrière ne décolle pas, aucun de ses disques ne se classant dans les hit parades, et il rejoint finalement The Emotions. Il enregistre également avec The Hippy Boys[4]. Le producteur Lee Perry lui propose de ré-enregistrer le titre Hold You Jack de Derrick Morgan, pour lequel Romeo a écrit de nouvelles paroles[4]. La chanson, maintenant intitulée Wet Dream (en), est éditée par Trojan Records et devient un hit en Jamaïque et au Royaume-Uni[3],[6]. Avant que Wet Dream soit bannie des ondes en raison de ses paroles jugées trop grivoises[4], les présentateurs de la station britannique BBC ne prononcent jamais le titre à l'antenne et présentent le morceau comme « un disque de Max Romeo » (« a record by Max Romeo »)[7]. Le single parvient tout de même à se hisser dans le Top 10 britannique[4],[8]. Carrière soloA Dream, le premier album de Max Romeo, produit par Bunny Lee, sort en 1969. En 1970, Romeo fonde le label Romax, ainsi que son propre sound system. L'année suivante sort son second LP, Let the Power Fall. Romeo s'engage dans le mouvement rastafari et ses chansons, comme Press Along Joshua et Let the Power Fall On I, abordent des thèmes politiques. Comme de nombreux artistes, entre autres Clancy Eccles, le chanteur soutient le Parti national du peuple (PNP) de Norman Manley, qui depuis sa création est dans l'opposition. En 1972, le PNP utilise le titre Let the Power Fall On I comme hymne de campagne lors des élections législatives, qu'il remporte pour la première fois[9],[10]. Après la victoire électorale du PNP, Romeo est déçu par le retard des réformes promises par Manley et critique son action sur le single No Joshua No[4],[11]. L'album Revelation Time, produit par Clive Hunt (en), est édité en 1975 par le label Sound Tracks, dont plusieurs dirigeants sont proches du régime de Norman Manley[12]. Le Now Generation Band (en) participe à l'enregistrement, ainsi que des membres du groupe de sessions The Soul Syndicate et des Wailers[13]. Inspiré par la pensée rastafari, il est considéré comme le premier album-concept conçu par un musicien jamaïcain[12]. Le classique Three Blind Mice figure sur le disque, ainsi que des morceaux comme No Peace, qui évoque les injustices sociales, ou encore Warning Warning, inspiré des prophéties de Marcus Garvey[12],[13]. L'album War Ina Babylon, sorti en 1976, est un classique du reggae roots[2] et l'album le plus vendu de Romeo[14]. Départ aux États-UnisRetour en JamaïqueStyle musical et influencesLa chanson Chase the Devil de Max Romeo a été samplée à de nombreuses reprises, notamment pour les titres Lucifer de Jay-Z et Out of Space de Prodigy[2]. DiscographieAlbums
Singles
(...) Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notes et référencesNotesRéférences
Liens externes
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