Mauris SgaravizziMauris Sgaravizzi
Mauris Sgaravizzi, né Maurice Albert Sgaravizzi le à Nice et mort le dans la même ville, est un auteur-compositeur-interprète français et occitan. BiographieFils d’immigrés italiens, Maurice Sgaravizzi grandit à la Madeleine, quartier populaire de Nice. Sa mère est vannière, les paniers sont destinés au marché aux fleurs. Son père, staffeur, participe aux moulures du Palais de la Méditerranée. À la suite d'un accident de travail il ne peut continuer ce métier et apprend l’horlogerie sur le tas, puis se met à la bijouterie. Il travaille avec son père et continuera la bijouterie jusqu’en 2006, toujours à la Madeleine. « Mes parents, mes oncles et tantes parlaient niçois entre eux. Pourtant de la cour d’école au catéchisme c’était interdit. Résultat, ils ne nous ont pas transmis la langue : le niçois était mal vu. C’était la langue de la rue, pas celle de la réussite. Je me souviens de mon père disant à ma mère « li cau parlar frances ! » (« Il faut lui parler français ! »)[1]. » À 14 ans il découvre la guitare et commence la musique. À son retour de la guerre d’Algérie, au Festival off d’Avignon, il découvre Claude Marti. En 1971, il met en musique les textes occitans d’un poète niçois, Jean-Luc Sauvaigo[2], né en 1950. Il participe, avec Alan Pelhon, à la création du Centre Cultural Occitan País Nissart[3] (centre culturel Occitan Pays Niçois), qui ouvre ses portes le . Pelhon et Sauvaigo écrivent les textes, Mauris les chante. Dix ans de concerts plus tard, c’est le premier album Viure Drech avec François Vola à la guitare et arrangements . Deux albums suivent jusqu’à la fin des années 80. C'est un certain Richard Cairaschi qui réalise le graphisme des premières pochettes de ses disques[4]. Il est décédé le . Ses obsèques ont eu lieu le dans le village de Coaraze dans l’arrière-pays niçois. Ses cendres ont été répandues à côté de l’endroit où repose Alan Pelhon[5]. Quelque temps après sa disparition, en , la Compagnie Gorgomar produit un CD de 20 chansons destinées aux enfants et écrites par Mauris. L'album se nomme Issa Nissa Siam pas de Panissa[6]. Dans la réalisation de ce CD, on retrouve les noms de Jean-Luc Sauvaigo, Richard Cairaschi et Aurélie Peglion (fille d'Alan Pelhon). Discographie1974 : Viure Drech (Label Ventadorn)
1976 : Chao Viva (Label Ventadorn)
1981 : Nissa Rebela (Label Ventadorn)
2011 : Camin de Vida
2012 : Issa Nissa Siam pas de Panissa (sorti à titre posthume) Le contenu de cet album n'est pas renseigné. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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