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Maurice Marois est un médecin français, né le à Alger en Algérie et mort le à Paris à l'âge de 82 ans[1].
Biographie
Il est le fils d'Ernest Marois, médecin, et de Paulette Marois ; il a un frère cadet, Pierre Marois. En 1956, il épouse Geneviève Goreux, avec qui il a trois enfants.
Professeur d'Histologie à la faculté de Médecine, Il fut le fondateur de l'Institut de la vie.
Grades universitaires
1942 : certificat de lettres, morale et sociologie.
1946 : licence de sciences naturelles.
1950 : doctorat en médecine de la faculté de médecine de Paris.
1958 : agrégation d'histologie et d'embryologie des facultés de médecine.
1968 : professeur titulaire d'histologie, Faculté de médecine Saint-Antoine, Université Paris VI.
Ses principaux travaux scientifiques
En 1945, il rejoint le professeur Robert Courrier, professeur de morphologie expérimentale et d'endocrinologie, dans son laboratoire, en tant que Directeur adjoint à l’École pratique des hautes Études près le Collège de France. Ses objets d'étude sont du domaine de l'endocrinologie sexuelle, étudiée du point de vue de la morphologie expérimentale et de l'histologie. Ses travaux les plus marquants sont :
L'étude des radioéléments en endocrinologie et en physiologie.
La fixation de la thyroxine radioactive dans la posthypophyse.
L'éveil de la fonction thyroïdienne.
La perméabilité capillaire et le radio-sodium.
Ses responsabilités sociales
En 1949, il est élu membre de la Société d'Endocrinologie.
Il est sollicité par la Société française de Thanatologie dont il est le président à partir de 1970.
Il crée l'Institut de la Vie en 1960, avec François de Clermont-Tonnerre et Pierre Aubé : association dont l'objet est "l'étude des problèmes que posent à l'homme la conservation et le développement de la vie, ainsi que la mise en œuvre des moyens qui peuvent contribuer à résoudre ces problèmes." Il donne à cette association une dimension internationale en 1977, et participe dans ce cadre à l'animation de l'activité scientifique mondiale. Cet institut a été reconnu par les Nations unies.[réf. souhaitée]
Il fut le propriétaire des bains douches, dont hérite son fils Jean-Pierre. La fille de celui-ci, Lola, est l'épouse de l'humoriste Jean-Marie Bigard.
Distinctions
Médaille du Combattant volontaire de la Résistance, Croix du Combattant.
1951 : Prix Janssen de l'Académie nationale de Médecine.