Maurice JeanjeanMaurice Jeanjean
Maurice Jeanjean, né le à Ventenac-en-Minervois et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un musicien (saxophone alto, clarinette), compositeur (de cinéma) et arrangeur français[2]. BiographieMaurice Jeanjean est issu d'une famille de musiciens ; son père Paul (1874-1928) et son frère Faustin Jeanjean (de) (1900-1979) étaient eux aussi musiciens et compositeurs[3]. En tant qu'arrangeur, il a participé à la fin des années 1910 aux représentations des opéras bouffe (Les cent vierges, musique de Charles Lecocq ) avec des livrets de Clairville, Chivot et Duru (1872) et La Fille de madame Angot[2]. En 1934, il travaille à Paris dans l'orchestre de Léon Kartun, dans lequel jouent également des musiciens comme Stéphane Grappelli, Gaston Lapeyronnie (de) et Michel Warlop[4]. Il a composé entre autres 20 grandes études pour la clarinette, avec Faustin Jeanjean[5] des chansons (par exemple The Melody of My Heart[6],[7]), des œuvres de musique de chambre (Guisganderie pour clarinette et piano, composé en hommage à Henri Guisgand), des œuvres pour orchestre (Balançoires[8]) et pour cordes comme La danse des violons et Fiddlin' for Fun (Les violons s'amusent). La plus connue est sans doute le Quatuor pour saxophones des frères Jeanjean ; la composition écrite pour le Quatuor de la Garde républicaine (terminée en 1949 par Faustin Jeanjean) s'est établie comme une œuvre majeure du répertoire des quatuors de saxophones[9]. Il a écrit, en partie avec son frère Faustin, la musique de films de César Silvagni et Jacques-Bernard Brunius (Autour d'une évasion, 1934), Léopold Simons (Le Fraudeur, 1937) et Julien Duvivier (L'Affaire Maurizius, 1954)[10],[11]; Il a également écrit le thème d'ouverture et le thème final du film Le Vin du bonheur, basés sur des motifs de la chanson Champagne de Max Blot[12]. Le titre Bucolique, composé avec Georges Tzipine, a été utilisé dans la bande originale du film historique Stonewall (2015)[13]. Plus tard, il accompagne avec son orchestre de studio des chanteurs comme Jean Patart (Maître Pierre, 1949)[14] et, en 1956, Michel Roger (En attendant ma belle, Olympic #5007)[15]. Il devient sociétaire de la SACEM en 1924 et y parraine entre autres le chanteur Pierre Perret en 1956[16]. Enregistrements
Notes et références
Liens externes
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